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david MIEGE
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3 octobre 2016 00:12

L'ancien maire de Bretteville-sur-Laize s'affiche comme un défenseur des réfugiés. Tandis que les habitants de la ville qu'il a administrée s’indignent de l’arrivée des migrants, il se déclare choqué par leur comportement et les attaque en justice.

Après l’annonce de l’ouverture d’un centre d’accueil pour les migrants à Bretteville-sur-Laize, une vague d’indignation a déferlé sur la ville. Une attitude qui a atterré son ancien maire, Jean-Jacques Lacoste.

«J'ai été choqué. Avec plusieurs amis, nous irons témoigner notre fraternité aux migrants lorsqu'ils viendront. Je suis désolé que de tels débordements se produisent dans cette commune où j'ai choisi de vivre», a-t-il expliqué en précisant qu’il allait porter plainte contre ses administrés pour incitation à la haine raciale.

Fin septembre, le président français François Hollande a confirmé le démantèlement du camp de la Jungle à Calais. Ce qui implique qu'il faut maintenant trouver de nouveaux lieux d'accueil pour des milliers de migrants.

Selon la décision du gouvernement, 600 d'entre eux doivent être accueillis en Normandie. Dans chaque département, la préfecture identifie les bâtiments où ils pourraient être logés. A Bretteville-sur-Laize, une trentaine de migrants pourraient être installés dans une ancienne maison de retraite.

Lire aussi : Allocution de François Hollande à Calais : un air de déjà-vu ?

Une décision qui n’a pas réjoui les habitants de la ville. Ces derniers sont persuadés que la mairie s’intéresse plus aux migrants qu’à ses citoyens.

«On va les loger gratuitement. On va leur donner de l'argent, alors que nos jeunes n'ont rien !», s'est exclamée une habitante.

Plusieurs commerçants ont affiché sur leurs vitrines des pancartes «Non au centre d'accueil», «Les migrants à Bretteville sans activité = incivilités, vols, agressions, viols, perte de valeur de nos commerces et de nos biens».

 

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