Le Quai d’Orsay reçoit 1.000 demandes par semaine.
Les élections, le gouvernement ne pense qu’à ça. Depuis 2013, la planche à naturaliser carbure à plein régime. Avec +17 % entre 2013 et 2015 – imputables aux conditions assouplies de la circulaire Valls -, le nombre d’étrangers à obtenir leur précieux sésame, en 2016, a explosé : +45 % par rapport à 2015. C’est une enquête de Causeur qui le révèle.
Le Quai d’Orsay reçoit 1.000 demandes par semaine, lesquelles sont traitées Place Beauvau avec l’intervention du ministère des Affaires étrangères, puisque la majorité des demandes émanent de personnes nées à l’étranger. Selon Eurostat, 48 % d’entre elles proviennent d’Algérie, du Maroc, de la Tunisie, pays suivis par la Turquie, le Sénégal et le Portugal. Au service central de l’état civil du ministère des Affaires étrangères, 10.000 dossiers approuvés sont en attente de « réalisation » : c’est l’État qui doit se frotter les mains.
C’était couru d’avance. Année après année, l’électorat ouvrier et l’électorat tout court en faveur des socialistes se réduisant à la portion congrue, l’État – sur les recommandations du think tank gauchiste Terra Nova – a décidé de mettre le paquet sur l’électorat immigré. Et de revenir – ce que souhaitait Manuel Valls, alors à l’Intérieur – à un rythme annuel de 100.000 nouveaux Français chaque année.
500.000 en cinq ans. Un million en dix ans, et ainsi de suite. Auxquels il convient d’ajouter les naissances par droit du sol qui attendront, certes, 18 ans pour voter mais qui n’en demeurent pas moins des Français issus très majoritairement, comme vu plus haut, de religion islamique.
Manuel Valls fustige la France « qui doute, qui regarde le monde avec méfiance et cède à la tentation du repli ». Cette France-là ne doute plus de son remplacement, et c’est cette France-là que nombre de ces nouveaux Français regardent avec mépris, la contraignant, elle, à se replier sur elle-même.
Il ne faut pas confondre les causes et les conséquences. Et si Manuel Valls et ce gouvernement aimaient la France, ils ne la culpabiliseraient pas, ils ne l’insulteraient pas, ils ne la feraient pas gazer quand elle manifeste. Ils ne s’acharneraient pas à la rendre méconnaissable.
Car qu’auront de français ces nouveaux Français, alors que les exigences nécessaires à l’obtention de la nationalité ont été tellement rabotées que la démarche s’apparente à une immense et triste farce ?Exit les questionnaires de culture générale, exit les connaissances sur ce qui fonde les valeurs françaises.Exit le minimum requis pour s’exprimer dans notre langue. Du balai, le CDI autrefois nécessaire pour être adopté dans notre pays.
Que peut encore signifier le terme « démocratie » quand une élection est susceptible d’être gagnée par des voix purement et simplement achetées ? Plus rien. Que peut bien vouloir dire « démocratie » dans un pays sans plus de repères communs, d’histoire commune, mais éclaté en une foultitude de communautés les moins à même de vivre en paix les unes avec les autres ? Moins que rien.
Pendant cinq ans, au lieu de s’atteler aux tâches qui incombent à tout gouvernement qui respecte le peuple qui l’a élu, ce dernier n’a nourri qu’une obsession : se fabriquer une conséquente réserve électorale !
En 1972, les affiches de Jean-Marie Le Pen prévenaient : « Avec nous, avant qu’il ne soit trop tard. » En 2016, le fondateur du FN annonce qu’il « est presque trop tard ». En 2017, il est grand temps de mettre fin à toutes ces trahisons !