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20 octobre 2016 11:20

La grogne des policiers et leurs manifestations interdites gagnent Nancy et Forbach Des centaines de policiers en colère se sont réunis dans plusieurs villes de France où la grogne des fonctionnaires prend de l’ampleur. En colère après l’agression de collègues au cocktail Molotov dans l’Essonne, les policiers crient leur colère et secouent le gouvernement.

Face aux manifestations et avant une "marche de la colère", le gouvernement s'est efforcé mercredi de répondre au ras-le-bol des policiers en annonçant des "concertations" sur leurs revendications, alors que la fronde a viré à la polémique politique. Mercredi soir, les manifestations de policiers, en uniforme ou en civil, se sont étendues en Lorraine. A Nancy (Meurthe-et-Moselle), devant le commissariat central du boulevard Lobau une centaine de policiers ont crié leur ras-le-bol demandant la protection de leur anonymat aux médias. La manifestation, comme toutes celles organisées en France, sont «spontanées» ou «sauvages» et donc interdites par les préfectures.

Hier soir, à 21H30, une trentaine de policiers issus des commissariats de Forbach, Sarreguemines, Freyming-Merlebach et Saint-Avold ont manifesté devant la mairie de Forbach (Moselle), se revendiquant «libres» et «n’appartenant à aucun syndicat policier ou à aucun parti politique». Les déclarations du Premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis mercredi dénonçant "la patte du FN" divisent jeudi la presse, les syndicats et les politiques.

Parti de l'Essonne après l'attaque de policiers au cocktail Molotov le 8 octobre, après Marseille et Nice mardi: le mouvement de contestation a gagné aussi Nancy et Toulouse. Mercredi soir sur la place de la République à Paris, environ 500 policiers étaient réunis au pied de la statue de République où ils ont entonné la Marseillaise et, si certains ont crié "Cazeneuve démission" à l'adresse du ministre de l'Intérieur, le rassemblement s'est déroulé dans le calme. En voulant manifester sous les fenêtres du ministère de l’Intérieur, ils ont été stoppés avant de rejoindre les Champs-Elysées.

(...) A quelques mois de la présidentielle, l'exécutif, sous le feu des critiques, s'est employé à calmer le jeu.  François Hollande a réaffirmé son "soutien" aux policiers et appelé au "dialogue" avec leurs syndicats.

- Les propositions du gouvernement ne calment pas la colère -

Le ministre de l'Intérieur a reçu "en urgence" dans l'après-midi ces organisations, à leur demande, pour leur annoncer le lancement dès lundi de concertations dans les départements sur les revendications policières. Les conclusions seront remises "en décembre pour mise en oeuvre immédiate dès 2017". Un plan "de sécurité publique" sera lancé en novembre et "complété des résultats de la concertation", a assuré Bernard Cazeneuve, promettant un "dialogue riche", sur la dotation en nouveaux matériels ou l'amélioration des conditions de travail.

La grogne fait suite à l'attaque au cocktail Molotov d'un véhicule de police à Viry-Châtillon (Essonne) le 8 octobre. Un adjoint de sécurité de 28 ans avait été très grièvement brûlé. Sa collègue, une gardienne de la paix de 39 ans, également grièvement touchée, a quitté l'hôpital mardi soir.

Alors que les forces de l'ordre sont très sollicitées en pleine lutte antiterroriste, les policiers exigent notamment des renforts et des moyens, et se plaignent d'un surplus de gardes dites statiques. Le directeur général de la police nationale (DGPN), Jean-Marc Falcone, qui avait rencontré mardi soir des policiers de l'Essonne à Évry, a dit comprendre "l'exaspération, les craintes et les angoisses" des agents, tout en déplorant que certains aient "utilisé des véhicules" et des "moyens" de la police "pendant leurs heures de service".

Le patron de la police, qui avait adressé mardi un ferme rappel à l'ordre à ses troupes, était reparti dans la soirée sous les huées de quelque 400 fonctionnaires venus soutenir leurs collègues menacés de sanctions.

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