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david MIEGE
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15 octobre 2016 03:53

Image La Ville de Paris vient d'attribuer une subvention à l'association SOS Méditerannée. Son rôle : repêcher les migrants en détresse au large de la Libye pour les conduire jusqu'aux côtes italiennes.

Lors du Conseil de Paris du 26 septembre dernier, la majorité des élus parisiens a voté en faveur de l'attribution d'une subvention d'un montant de 105 000 euros pour trois associations, parmi lesquelles SOS Méditerranée. Cette dernière, basée à Marseille, effectue des «interventions au plus proche des zones de détresse se situant au large des côtes libyennes». Objectif affiché sur son site internet : venir en aide aux embarcations de migrants en détresse afin de les «ramener à terre en Italie».

Proposé par Patrick Klugman, adjoint aux Relations internationales d'Anne Hidalgo, ce soutien financier sera versé dans le cadre de l'action internationale de la Ville de Paris, destinée à «soutenir le rayonnement de la capitale à l'étranger». Une subvention haut de gamme en quelque sorte, les subventions classiques étant soumises à des règles strictes (l'association concernée ne doit pas poursuivre d'objectif politique, doit servir «l'intérêt public local»...) La France est d'ailleurs le seul pays dont l'association SOS Méditerranée perçoive un financement public.

Les subventions de la Mairie de Paris pointées du doigt

Le manque d'indépendance politique des associations percevant des subventions de la Mairie de Paris a déjà fait l'objet de plusieurs critiques. Nathalie Kosciusko-Morizet avait attaqué Anne Hidalgo sur ses «très chers soutiens» lors de la campagne des municipales de 2014, constatant que nombre d'entre eux avaient bénéficié de subventions pendant les mandats de Bertrand Delanoë.

Plus récemment, c'est la pertinence de l'action des associations subventionnées par l'exécutif parisien qui a été mise en doute par plusieurs élus du Conseil de Paris et de la région Île-de-France.

Wallerand de Saint-Just, candidat FN à l'Hôtel de Ville en 2014, a dénoncé il y quelques mois le «clientélisme bobo» de la Mairie de Paris. Selon lui, certains soutiens financiers n'auraient d'autre but que de s'assurer des retombées électorales positives, telle par exemple la subvention accordée au Conseil Français du Culte Musulman. Il s'est également indigné, dans un récent communiqué, des aides versées à des associations LGBT, citant certains de leurs projets, parmi lesquels «une rencontre entre le porno queer et l'éducation sexuelle».

Si le montant total des subventions qu'elle accorde demeure considérable, la situation financière de l'Hôtel de Ville n'est pourtant pas rayonnante. En effet, la baisse de près de 600 millions d'euros des dotations de l'Etat et le coût élevé de ses projets, dont le très controversé centre d'accueil pour migrants, ont considérablement fragilisé ses capacités d'auto-financement.



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