Le Finistère, comme l’Ille et Vilaine, sont deux départements prisés de jeunes dits « mineurs isolés étrangers », particulièrement choyés par le conseil départemental à majorité socialiste.
En 2017, le CD29 dépensera1,2 million d’euros supplémentaires pour la création de 60 nouvelles places afin de les accueillir. Un chèque du département de 20 000 euros par jeune mineur isolé étranger accueilli donc.
« De juin 2013 à ce jour, le Conseil départemental a dû faire face à la venue de plus de 450 MNA. Ainsi, au mois d’octobre 2016, 267 jeunes étrangers isolés sont pris en charge par le Conseil départemental (145 jeunes reconnus mineurs et isolés et confiés au département, 5 jeunes en procédure d’appel de la décision de non-lieu à assistance éducative, 49 jeunes se présentant comme mineurs étrangers isolés et en cours d’évaluation, 68 jeunes majeurs en contrat).
De janvier à août 2016, 21 jeunes en moyenne par mois arrivent dans le Finistère.», expliquent les communicants du conseil départemental 29.
Pour les prendre en charge, trois structures : Don Bosco (Brest), Massé Trévidy (Quimper et Morlaix) et Triliam (Quimperlé) gèrent ces services d’accueil composés d’appartements de deux à trois personnes et proposent un accompagnement répondant aux besoins spécifiques de ces jeunes : santé, scolarité, préparation à la régularisation.
Bien que le conseil départemental reconnaisse ne plus pouvoir faire face, de nombreux étrangers vont donc être à nouveau accueillis : « Le Département ne peut faire face à l’arrivée de ces jeunes en détresse avec les moyens mis en place actuellement.
Les places créées au cours des deux dernières années ont permis de répondre aux besoins pendant une période, mais, la situation actuelle est à nouveau préoccupante : malgré le recours aux hôtels pour l’hébergement durant la phase d’évaluation, une cinquantaine de MNA se trouve aujourd’hui dans des structures collectives associatives, au centre départemental de l’enfance et de la famille (CDEF) ou en familles d’accueil. 56 jeunes, en évaluation ou en attente de place en dispositif dédié sont actuellement à l’hôtel.»
Et le contribuable va donc devoir assumer cette politique d’immigration : « Il s’agit de porter à 165 places la capacité d’accueil en services dédiés pour la prise en charge des MNA.
Ces nouvelles places pourraient être mises en œuvre par extension des services dédiés existants ou par création de nouveaux services. Cet appel à projets porte donc sur la création de 60 places supplémentaires réparties sur l’ensemble du département.
Il pourrait être lancé dès novembre prochain avec une étude des dossiers en commission de sélection en mars 2017. En année pleine, ces 60 places supplémentaires entraîneront pour la collectivité une dépense estimée à 1,2 million € (avec une mise en place progressive dans le temps à compter de juin 2017).».
Le conseil départemental du Finistère, dont la présidente est Nathalie Sarrabezolles (PS), va donc poursuivre sa politique d’immigration – qui favorise les filières d’immigration clandestine comme nous l’avions démontré en début d’année . Une politique dont à Rennes, les administrés voient les conséquences au quotidien.
Face à cette offensive, c’est le silence radio chez les conseillers départementaux de droite. En public tout du moins, car dès qu’il s’agit de faire des confidences en privé, sur cette « gestion de l’immigration », les langues se délient , tout en voulant rester anonyme…du courage en politique….
Photo : DR
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