Colombe Brossel, adjointe à la maire de Paris en charge de la sécurité, a confirmé ce jeudi soir que des migrants ayant quitté la « Jungle » de Calais s’étaient installés dans des campements parisiens. Ils seraient « 1.500 à 2.000″ dans cette situation.
« Il y a toujours eu des mouvements de porosité entre Calais et les campements parisiens« , a-t-elle ajouté, appelant l’État à « mettre à l’abri » les migrants installés à Stalingrad, sur le Quai de Jemmapes et sur l’Avenue de Flandre, dans le nord de la capitale.
Les associations qui viennent en aide aux migrants installés à Paris ont vu depuis plusieurs jours leur nombre croître. Anticipant le démantèlement de la « Jungle » de Calais certains ont décidé de rejoindre Paris, avant de retenter un passage vers l’Angleterre.
Un camp se vide, l’autre grossit. Alors que le démantèlement de la Jungle de Calais s’achève, certains migrants ont décidé de ne pas rejoindre les centres d’accueil et d’orientation, mis en place partout en France pour loger les migrants.
Craignant de se voir renvoyer en Grèce ou en Italie, les premiers pays par lesquels beaucoup de migrants arrivent en Europe, une partie d’entre eux ont préféré rejoindre Paris. Une solution de repli, en attendant que la situation retombe à Calais pour pouvoir retenter un passage en Angleterre. Ils ont atterri dans les campements situés dans les 18e et 19e arrondissements de la capitale.
« Les camps de Paris, avenue de Flandres, Jaurès et Stalingrad ont implosé, explique à BFMTV Héloïse Mary, membre du bureau d’accueil et d’accompagnement des migrants. Il y a au moins un tiers de personnes en plus. On est passés de 2.000 personnes à 3.000 personnes en plus, en deux jours, avec la fermeture de Calais ».
(…) BFM TV
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