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21 octobre 2016 02:05

migrants1 19/10/2016 – 08H30 Bretagne (Breizh-info.com) –  L’accueil de migrants en Bretagne se poursuit.
Par ailleurs, la proportion d’immigrés ou d’enfants d’immigrés extra-européens au sein de la population bretonne (B5) augmente, plus fortement d’ailleurs en Loire-Atlantique.

La Bretagne reste toutefois très loin des proportions particulièrement élevées d’extra-européens que l’on peut retrouver, notamment en Ile de France où dans les grandes métropoles françaises.

Une proportion élevée qui conduit, mois après mois, de nombreux « gaulois » ou « français de souche » à quitter le quartier dans lequel ils ont grandi, la maison de famille, les racines, pour aller vers cette « France périphérique » , moins « diverse », plus rurale, plus rassurante pour eux et leur famille également.

Parmi ces nouveaux déplacés de force à l’intérieur même de leur propre pays, nous avons rencontré Laurent, 47 ans, qui vit avec sa famille dans un petit village du côté de Pontivy, depuis maintenant 6 ans. Ayant toujours vécu en région parisienne, et majoritairement en Seine St-Denis (où il a été animateur socio-culturel), il tenait à nous parler de son expérience de son vécu, et surtout, de ses craintes qu’un jour la Bretagne ne soit plus la Bretagne mais bien comme la Seine St Denis aujourd’hui.

Rencontre.

Laurent se définit comme un « expatrié » en Bretagne ; « je suis un fils, un petit-fils, un arrière petit-fils de parisiens, avec des origines familiales qui permettent toutefois de faire le tour de France, mais nous sommes installés en Seine St Denis depuis des décennies. Nous avions une maison familiale à Pantin » nous dit-il.

(...) Laurent fait toutefois une grosse différence entre « la génération NTM et celles qui suivent ». « La génération NTM, les gars du quartier étaient ce qu’on appellerait « des racailles », mais il n’y avait pas toutes ces dérives communautaires, ethniques, religieuses. Ou pas encore de façon si marquée si l’on compare au début des années 2000 où là , on a pu le voir au grand jour .
Attention, bien entendu, il y avait déjà, et cela depuis des années, des départements entiers de région parisienne à forte proportion immigrée, mais les « gaulois » n’étaient pas encore partis. Aujourd’hui, il n’y en a vraiment plus beaucoup ».

Quand on lui demande ce qui l’a poussé à partir s’installer dans un hameau à coté de Pontivy, lui qui aimait et qui aime toujours son métier d’ailleurs, qu’il ne pratique toutefois plus en Bretagne ce dernier n’y va pas par quatre chemins : « j’ai travaillé 17 ans avec des populations africaines notamment, dont je voyais chaque jour qu’elles devenaient majoritaires et qu’elles me mettait de facto en minorité.

N’ayant jamais souhaité mettre mes enfants dans le privé, ou tenter d’avoir des pass-droits pour les préserver de certaines écoles en Seine Saint-Denis, j’ai pris la décision, avec ma femme, de vendre et de partir. Nous n’étions plus chez nous, tout simplement. ».

(...) 
A Paris intra-muros, ils ont beau nous vanter le mélange, la mixité sociale, ils ne la vivent pas. Et surtout, ils n’ont pas compris qu’à force de faire venir des gens du monde entier, le mélange aura perdu sa couleur originelle ». 

(...) Mais Laurent n’en demeure pas moins ferme sur l’impossibilité à exercer ce métier « dans des villes qui sont devenues des carrefours du monde entier où les gens n’ont absolument rien en commun, ni culture, ni religion, ni coutumes, ni moeurs. Ou plutôt si, ils commencent à avoir en commun car petit à petit, ceux qui sont différents de la nouvelle majorité s’en vont ». 

(...)  Pas question pour lui de retourner à son métier d’origine : « je ne retrouverai jamais la passion que j’ai eu pendant les dix premières années où j’ai travaillé auprès des jeunes, là-bas. Et puis les dernières années m’ont vraiment marqué. On m’a menacé, on a menacé ma famille, il fallait se taire, pas faire de vagues, surtout pas faire de vagues …». Il n’a pas envie de s’étendre plus sur le sujet.

(...)  A la campagne, on peut laisser sa porte de maison ouverte sans risquer – pour le moment encore – à tout instant le cambriolage. On peut faire confiance à ses voisins, on respire, on découvre chaque jour des paysages et des chemins somptueux, bref, nous revivons, loin du béton et de la jungle ! ».

Laurent n’est pas naif, et a toutefois pu constater qu’il y’avait une différence entre les grandes villes bretonnes et la campagne : « c’est sûr que Rennes, et même Nantes où j’ai fait un remplacement, il y’a certains quartiers ou je me suis senti comme chez moi en Seine Saint Denis, dans les années 90. Je ne pensais pas d’ailleurs qu’il y’avait « autant » (façon de parler nous dit-il) de mixité que cela dans les quartiers ouvriers. En même temps, j’ai bien vu des femmes voilées à Locminé et des Africains à Pontivy, alors plus rien ne m’étonne ! ».

Lorsqu’on lui fait remarquer que la Bretagne n’est pas la Seine St Denis, la réponse fuse immédiatement : « pas encore. (...) 

...Et surtout, ils ont implanté en masse les familles d’immigrées que Giscard et Bouygues avaient commencé à faire venir ; partout, partout ! Ils ont tout détruit , ils feront la même chose ici si vous laissez faire, c’est dans leur ADN. Quand je vois vos quartiers à Rennes ou à Nantes, on peut deviner les yeux fermés que ce sont des municipalités PS. C’est constitutionnel chez eux de laisser se développer puis pourrir des quartiers entiers. Ils ont la folie des grandeurs, et sont persuadés que le mélange est infini ».

Il a d’ailleurs remarqué que les choses évoluent vite : « on va pas me la faire à moi. Quand je suis arrivé ici et qu’on me parlait d’immigration dans les campagnes, je rigolais, vu d’où je venais et je rigole toujours d’ailleurs, mais un peu moins.

Par contre ce que je peux dire, c’est que la population immigrée, en provenance d’Afrique ou de Turquie notamment, est de plus en plus nombreuse, que ce soit à Rennes ou à Nantes pour ce que je connais, et même dans certaines campagnes. Je ne sais pas d’où ils arrivent, mais ils sont là, c’est un fait. Et à ce rythme-là, progressivement, dans 20 ans, vous aurez la Seine St Denis en Bretagne. Et vous finirez pas devenir minoritaires, dans plus longtemps encore. (...) .

Mais n’est-ce pas encore plus frustrant pour un « expatrié » de faire ce constat ? « Ce qui est frustrant, c’est de voir une naïveté qui parfois ressemble fortement à de la bêtise chez certaines personnes. Une famille d’Algériens va s’installer dans un village, et tu vas forcément trouver ici la Mère Théresa du village, un peu colonialiste tout de même, qui va vouloir organiser et mobiliser le comité des fêtes locales autour d’une soirée d’intégration à base de Couscous et de musique bretonne. (...) 

« Oui, il m’arrive parfois de m’accrocher avec quelques uns qui semblent vraiment croire à la société où tout le monde est beau, gentil, différent et vit ensemble.

(...)  j’invite tous ceux qui rêvent d’un monde de mélange à venir voir en Seine Saint Denis ce que mon département est devenu . Et à en tirer les conséquences pour chez eux, pour leurs enfants . ».

Après une bonne heure de conversation, à refaire le monde et à en apprendre plus sur une forte personnalité, éducateur chevillé au corps, blessé par la vie et surtout par ce qu’il a vu, nous le laissons reprendre la route, destination la ferme biologique où il effectue actuellement un stage d’observation…en compagnie de son fils..lui aussi en stage, mais pas au même niveau !

Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2016 dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
http://www.breizh-info.com/2016/10/19/51587/expatrie-temoigne-limmigration-a-rythme-20-ans-aurez-seine-st-denis-bretagne-temoignaged

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