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4 novembre 2016 04:12

humahillary

Oubliez (pour l’instant) l’enquête du FBI sur le scandale des emails, c’est celui de la corruption au sein de la fondation Clinton qui semble être assez solide pour envoyer Hillary Clinton directement à la case prison, sans passer par la case présidente.

Hillary Clinton va sans doute être déférée devant la justice. C’est ce que laissent entendre deux sources différentes venant du FBI, citées par Bret Baier.

La première information confirme que le FBI enquête depuis janvier dernier sur la fondation Clinton, soupçonnée de recel de corruption. Hillary Clinton, en janvier, avait qualifié cela de rumeur conspirationniste de la droite— nous venons d’avoir la confirmation que l’enquête existe bien et avance à grands pas sur la corruption qui a enrichi les Clinton de plus de 130 millions de dollars alors qu’ils étaient ruinés lorsque Bill a quitté la Maison-Blanche.

La seconde information nous dit que l’enquête sur la fondation est maintenant passée au statut «haute priorité» au sein du FBI.

Quelle que soit l’issue de l’élection, l’enquête poursuivra son cours, a déclaré l’une des sources, ajoutant que des agents du FBI entendent pousser l’affaire jusqu’à la mise en accusation de Clinton, malgré les pressions qu’ils subissent de la direction du FBI et du Département de la Justice.

Selon Catherine Herridge, correspondante de Fox News à Washington, qui fut la première journaliste à révéler qu’en janvier 2016 le FBI venait de lancer une enquête sur la fondation Clinton, les soupçons de corruption ont été récemment renforcés par des emails publiés par Wikileaks et d’autres emails, peut-être ceux découverts dans l’ordinateur de l’ex d’Huma Abedin Anthony Weiner.

Conséquence de quoi, des témoins vont être entendus dans les semaines qui viennent sur des avantages reçus par des gros donateurs de la fondation alors que Clinton était Secrétaire d’Etat.

Catherine Herridge révèle également que selon trois sources qui ont gardé l’anonymat et sont des agents frondeurs du FBI qui veulent voir l’affaire sortir, l’ordinateur de l’avocate personnelle d’Hillary Clinton, Cheryl Mills, que l’on pensait avoir été détruit par le FBI en échange de son immunité dans l’affaire des emails, a été mis à la disposition des enquêteurs de la fondation, et que des documents précis ont été découverts dans l’ordinateur de Weiner.

Des enregistrements secrets d’une personne soupçonnée de fraude avec la fondation Clinton

Des enregistrements secrets d’un suspect, qui évoque la corruption de la fondation Clinton, ont solidifié les soupçons de corruption des enquêteurs.

Les agents pensent avoir obtenu avec ces enregistrements assez de preuves pour poursuivre «agressivement»— c’est le terme employé par la source— l’enquête, laquelle a reçu l’aide involontaire d’un livre de Peter Schweizer, ancien consultant du Président George W. Bush, «Clinton Cash*— ou comment les gouvernements étrangers ont enrichi Bill et Hillary Clinton», qui a été longuement interviewé par le FBI.

Le procureur du Département de la Justice a rejeté les enregistrements comme étant des «rumeurs sans valeur». Les enquêteurs ont refusé de lâcher l’affaire.

La fronde au sein du FBI

De nombreux agents du FBI sont furieux, scandalisés, par la décision de leur patron James Comey, en juillet 2016, de ne pas recommander de poursuites pénales contre Hillary Clinton et son refus, malgré l’accumulation des preuves, de réclamer que Clinton soit présentée devant un grand jury.

Cette fronde et ce qui a été découvert dans l’ordinateur de l’ex-mari de Huma Abedin expliquent pourquoi Comey a décidé de rouvrir l’enquête contre le scandale des emails, mais au-delà, pourquoi il n’a pas été possible d’arrêter les enquêteurs dans l’enquête sur la fondation, et l’on sait maintenant que la ministre de la Justice américaine Loretta Lynch a tenté de la bloquer.

Dans un article publié tard hier, le Wall Street Journal livre les détails de la bataille qui oppose les agents du FBI rebelles qui veulent faire leur travail et conduire leur enquête, à leur direction qui leur a donné l’ordre de l’arrêter, et qui nourrit la fureur… et alimente les fuites.

(...) Mais au sein du FBI, les enquêteurs ont considéré qu’ils avaient en main un dossier déjà solide, et ils refusèrent de «laisser tomber», et devinrent de plus en plus frustrés par les résistances des procureurs spécialisés dans les affaires de corruption.

De leur côté, les procureurs refusaient toujours de donner aux enquêteurs les outils dont ils avaient besoin pour poursuivre leur enquête— et devenaient de plus en plus impatients devant ces agents qui refusaient de comprendre qu’il faille fermer le dossier, et paraissaient indifférents aux ordres de leurs supérieurs qui leur demandaient d’agir plus discrètement.

Morale de l’histoire

Les médias sont formidables. La palme revient à Slate cette semaine, qui voit chez Hillary Clinton une seule faute répréhensible : «la mauvaise gestion de son serveur de messagerie»— tandis que Trump en aurait 239 !

En matière de mauvaise foi, Le Monde ma foi ne fait pas toujours la loi.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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