Presque tout le gotha d’Hollywood appuie Hillary et fustige Trump.
Il ne manquait que le Saint-Père pour venir mettre les pieds dans les plats et subtilement critiquer le futur président Trump, sans le nommer.
«Tous les murs tombent» a affirmé doctement François, le 6 novembre dernier à deux jours des présidentielles américaines, opposant le « projet-mur de l’argent » au « projet-pont » défendu par les mouvements populaires.
Comme si l’allusion au mur que parle de construire Trump pour empêcher l’immigration illégale des Mexicains n’était pas transparente.
En fait, l’Évêque de Rome, qui vit à l’abri des murs du Vatican a tort : tous les murs ne tombent pas.
La Grande Muraille de Chine n’est pas tombée, le mur d’Hadrien séparant l’Angleterre de l’Écosse est encore là, et le mur de Berlin a été en partie démoli, mais n’est pas «tombé» et la barrière de séparation israélienne est toujours en place, tout comme le mur autour du Vatican.
Il n’a surtout pas dit un mot contre l’Islam ou contre les Islamistes envahissants qui apportent le terrorisme en Occident.
François souffle le chaud et le froid …
Pour en revenir au Pape François, il avait soulevé un vent d’espoir le mardi 1er novembre quand il avait évoqué dans l’avion le ramenant de Suède la vertu de chrétienne de «prudence » appelant les États à « prendre les mesures appropriées pour accueillir et intégrer pleinement tous ceux qui, pour une raison ou une autre, cherchent refuge loin de leur domicile ».
Selon Le Figaro, il a conseillé aux gouvernements de privilégier la prudence et « de ne pas accueillir les réfugiés au-delà de leur possibilité sous peine d’en payer le prix politique».
Il a même précisé : « Le danger ? Si le réfugié n’est pas intégré, il se ghettoïse, il devient un ghetto […] Ce qui est très dangereux.»
Mais c’était trop beau pour durer.
Se lançant de nouveau dans une de ses diatribes sur les riches, Il a mis en garde contre la corruption :
« Il y a de la corruption dans la politique, dans les entreprises, dans les médias, dans les Églises et même dans les organisations sociales et les mouvements populaires ».
Le Pape a aussi souligné combien « la corruption, l’orgueil, l’exhibitionnisme des dirigeants augmentent l’incrédulité collective, le sentiment d’impuissance et alimente la peur qui soutient ce système inique».
Personne ne peut dire si ces vagues propos visaient Hillary Clinton ou Trump.
Conclusion
Le 31 juillet dernier, François donnait sa propre explication de ce qui cause les attentats terroristes.
D’après lui, le terrorisme émane du « contrôle global de l’argent sur la terre » et n’a donc rien à voir avec la religion. Aucun rapport avec l’Islam.
Personne ne semble lui avoir demandé en quoi le manque d’argent aurait causé l’assassinat sauvage du Père Hamel dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray en juillet dernier.
Mais face au terrorisme, François a la réponse digne d’un bon chrétien: « le meilleur antidote est l’amour. L’amour guérit tout. »
Même la naïveté béate ?
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