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15 novembre 2016 11:34

Serge l'ancien résistant de 90 ans et Karine se sont rencontrés hier à Albi./ Photo DDM MPV Une Albigeoise, mère de 8 enfants, a décidé de régler la facture de 250 euros que devait Serge, 90 ans, ancien résistant, hospitalisé à la clinique Claude-Bernard.
Un SMS samedi : «Bonjour. Que Mr Serge Dominault dorme tranquille. J'ai payé la facture à Claude Bernard à 15 heures Merci pour votre article». Serge Dominault, un ancien résistant de 90 ans, de Lavaur, sans le sou, a reçu un courrier de la clinique Claude Bernard d'Albi pour un dépassement de 250 euros pour une hospitalisation en chambre individuelle suite à une opération d'un cancer du colon. 
Serge Dominault ne cache pas sa gêne devant tant de solidarité. Cette future cagnotte lui permettra de changer son appareillage auditif ou d'aller consulter un ophtalmologiste et d'acheter des lunettes, choses qu'il n'a jamais faites : «Je n'ose pas faire de chèques en bois», dit-il. Hier soir, l'ancien résistant avait retrouvé le sourire : «ça fait du bien. Et pas seulement financièrement. Tous ces gens, tous ces témoignages, c'est extraordinaire».

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Serge est hospitalisé à Lavaur./ Photo DDM R.B.

À 90 ans, Serge, ancien résistant vauréen, se retrouve avec une facture de la clinique de 250 € qu'il n'arrive pas à régler. Elle lui gâche la vie, lui qui a une toute petite retraite de 800 €.

Serge Dominault, 90 ans, ancien résistant, vit des heures de galère. Sur son lit d'hôpital, à Lavaur, il termine sa convalescence. Le retraité brandit la facture de la clinique Claude-Bernard d'Albi : 250 euros pour un dépassement d'honoraires. «Je suis arrivé en urgence pour me faire opérer. On m'a donné le choix : j'ai pris une chambre individuelle.» Sauf que sa mutuelle Prévifrance ne le couvre pas pour cette prestation. «250 euros, c'est une sacrée dette quand on en touche 800 et qu'il faut payer son HLM, se nourrir et se vêtir!»

À 24 heures de sa sortie d'hospitalisation, Serge est dans l'inquiétude alors qu'il avoue «recommencer une nouvelle vie» depuis qu'on l'a opéré d'un cancer du côlon.

À son chevet, Alain Vidal, bénévole aux Restos du Cœur, est tracassé : «il va sortir alors qu'il n'a pas les moyens de se nourrir».

 

«À la clinique Claude-Bernard, je suis tombé dans de bonnes mains. Le chirurgien a fait des miracles car à part mon cerveau et ma langue, je suis en pièces détachées.» Et si, à titre exceptionnel, ces organismes faisaient une fleur à Serge, histoire de ne pas gâcher sa nouvelle vie ? Serge aime citer sa phrase fétiche : «il y a trois sortes d'hommes : les morts, les vivants et ceux qui vont sur l'eau». La citation d'Aristote lui va comme un gant. Impensable que cet homme qui a tant donné pendant les heures sombres de notre pays coule pour 250 euros.

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