Avec les premiers frimas s’annoncent les impôts locaux. Bien triste période pour tous les contribuables et particulièrement ces chanceux de propriétaires doublement imposés.
La saison des taxes
Notre bonté de cœur nous incite tous les ans à espérer un encéphalogramme plat, voire une stagnation ? Hélas, remisons nos bons sentiments pour râler un peu sur cette feuille estampillée bleu-blanc-rouge dont les colonnes ne cessent de s’allonger, à croire que les fonctionnaires de Bercy, facétieux, font chauffer le logiciel Excel pour mieux nous épater !
Ce qui entre dans une poche des contribuables sort par une autre. Alors que le gouvernement s’est attaché à faire baisser les impôts des foyers depuis 2014, la fiscalité progresse toujours au niveau local.
Les recettes d’impôts locaux payés par les particuliers ont augmenté de moitié depuis 2007. Une accélération inédite. En 2015, ce sont 53 milliards d’euros qui ont été récoltés grâce aux trois fameuses « taxes ménages » (d’habitation, foncier et foncier non bâti). Soit… 51,5% de hausse par rapport à 2007 ! C’est beaucoup, beaucoup plus rapide que l’augmentation générale des prix (11,9% d’inflation).
Une hausse des taxes : la faute à qui ?
La faute à qui ? Au gouvernement qui, après avoir diminué les dotations aux collectivités locales d’1,5 milliard d’euros en 2014, s’apprête à faire de même d’ici 2017.
Au train où vont les choses, on peut d’ores et déjà prédire que, le contribuable sera la première des ressources naturelles que l’État et ses représentants auront complètement épuisée.
À quand une COP21 des contribuables ?
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