Un carnet de commandes qui approche les mille milliards d’euros, de 8 à 10 ans de production prévue… et des suppressions d’emplois malgré tout. Airbus, pourtant en pleine forme, a donné les détails de son nouveau plan de restructuration aux syndicats durant un comité européen d’entreprise.
Airbus va supprimer un total de 1 164 postes d’ici 2018. Le groupe aéronautique entend multiplier les départs volontaires et les retraites anticipées, sans exclure toutefois des licenciements au besoin. Les secteurs les plus touchés seront l’informatique et l’administratif.
C’est en France que le nombre de suppressions de postes est le plus élevé, avec 640 postes prévus. Le site de Suresnes va pratiquement fermer, seuls restera une dizaine d’employés en relations publiques. Une partie des salariés sera transféré au siège européen de Toulouse. L’Allemagne aussi est particulièrement touchée avec 429 emplois supprimés ; là aussi, le site de Munich va être fermé, avec des employés qui rejoindront Toulouse.
Création de 230 emplois
Dans le même temps, Airbus va procéder à la création de 230 emplois, qui seront attachés à la transformation numérique de l’entreprise. Le solde reste tout de même largement négatif, mais ce plan de restructuration est « une étape logique et nécessaire », a expliqué Tom Enders le patron du groupe.