L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe estime que la récente résolution du Parlement européen sur les médias russes n'entraînera pas de restrictions à leur encontre.
Auparavant, la rédactrice en chef de l'agence Sputnik Margarita Simonian avait adressé une lettre à l'OSCE l'appelant à exprimer sa position à l'égard de la résolution européenne en question.
« Il s'agit d'un document à caractère politique, ce qui ne prévoit aucune action juridique ni restriction visant les médias russes », lit-on dans une réponse à la lettre de Mme Simonian envoyée par le directeur du bureau du représentant de l'OSCE pour la liberté des médias Frane Maroevic.
Il souligne que le document adopté par le Parlement européen est présenté comme « une résolution non législative », ce qui signifie qu'il n'a aucune incidence juridique. Le 23 novembre, le Parlement européen a adopté une résolution appelant l'UE à réagir par un discours offensif aux activités des médias russes en Europe. Le document a été adopté par 304 voix, contre 179 et 208 abstentions.
Selon la résolution, la Russie mène une propagande hostile contre l'Union européenne via notamment les médias tels que Sputnik, la chaîne de télévision RT, la fondation « Le monde russe » et l'agence fédérale russe Rossotroudnitchestvo.
Le document accuse également l'État russe d'apporter un soutien financier aux partis politiques et aux organisations d'opposition dans les États membres de l'UE. En réaction, la rédactrice en chef de Sputnik et RT, Margarita Simonian a lancé un appel à l'Onu, l'Unesco, l'OSCE, Reporters sans frontière (RSF) et d'autres organisations défendant la liberté de la presse dans l'objectif notamment d'empêcher la suspension des médias russes dans l'Union européenne.
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