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david MIEGE
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11 janvier 2017 14:16

«Jamais à Washington n’a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d’accepter l’alternance »!

«Jamais à Washington n’a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d’accepter l’alternance, si vindicatif, si avide de trouver des boucs émissaires» – la journaliste Diana Johnstone* fait le point sur les derniers jours des démocrates au pouvoir.

En 2016, le Parti de guerre étatsunien était sûr de pouvoir poursuivre sa politique habituelle d’hégémonie mondiale avec l’élection à la Présidence de sa candidate, Hillary Clinton. Face à sa défaite inattendue, déchirante, inacceptable, le Parti de guerre dans son désarroi s’est mis à mimer sa propre caricature de «l’ennemi», la Russie – grande nation qu’Obama qualifie bizarrement de «petite». Son dépit est sans limites.

Pour Hillary Clinton, l’élimination du «dictateur» Khadafi fut son plus grand succès et devait la qualifier pour la présidence grâce au succès de sa «stratégie de changement de régime».

Ses emails révélés par le FBI sont la preuve de cette attente. Hillary avait adopté avec enthousiasme la politique des néoconservateurs et des interventionnistes libéraux prônant le renversement de gouvernements qui manquaient de respect pour la seule superpuissance, nation exceptionnelle, indispensable et unique leader du monde.

L’impertinence de Vladimir Poutine, ouvertement en faveur d’un «monde multipolaire», l’a hissé à la première place dans la liste des méchants. Il est promu «dictateur» et «menace existentielle» aux yeux de la nation exceptionnelle, cible numéro un du changement de régime.

Dans ce but, le 23 décembre, le Président Obama a signé une loi de programmation qui inclut une provision stipulant la création d’un véritable ministère de la Vérité, appelé «Global Engagement Center» — nom légèrement totalitaire par ses connotations.

Attribuant ainsi au Pentagone l’autorité de décider entre le «vrai» et le «faux», la loi précise que le but du nouveau Centre serait de «synchroniser les efforts gouvernementaux pour reconnaître, comprendre, exposer et agir contre les efforts de propagande et de désinformation, menés par des Etats étrangers ou des entités non-étatiques, visant à saper les intérêts de la sécurité nationale des Etats-Unis.»

L’origine de cette mesure se trouve dans l’affirmation largement diffusée sans preuve que Vladimir Poutine aurait réussi à détourner le fonctionnement de l’élection présidentielle américaine en employant des «fausses nouvelles» non-identifiées.

Jamais à Washington n’a-t-on vu un parti au pouvoir si incapable d’accepter l’alternance, si vindicatif, si avide de trouver des boucs émissaires, si prêt à violer toutes les bienséances démocratiques et diplomatiques, si prêt à pratiquer la politique de la terre brûlée, même aux dépens de ces «valeurs» dont il se proclame le défenseur indispensable, à commencer par la liberté d’expression ?

On a toute raison de souhaiter que la folie de l’année 2016 céde la place à un peu de bon sens en 2017.

 

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