Traduction de l’article de New Observer, suivie d’une liste partielle des médias ayant relayé le mensonge et de quelques observations.

L’affirmation des médias contrôlés qu’il y a eu « dix attaques par jour » contre les « réfugiés » en 2016 est complètement fausse, puisque une étude des données de base démontre que deux-tiers des infractions n’ont rien à voir avec des agressions physiques commises par les « réfugiés », et puisque ces chiffres comportent même des actes criminels commis par les « réfugiés » eux-mêmes.

L’histoire selon laquelle il y aurait « dix attaques par jour » contre les réfugiés provient d’un message sur son site internet d’une politicienne de son propre aveu marxiste, et membre du parlement allemand pour le parti Die Linke (« La Gauche »), Ulla Jelpke (photographiée en illustration).

Die Linke est le descendant direct direct du parti communiste SED qui dirigeait l’ancienne Allemagne de l’Est jusqu’en 1990, et Jelpke est porte-parole de ce parti aux affaires intérieures.

Jelpke a écrit sur son site internet (de) qu’il y a eu « 3500 attaques rapportées contre les réfugiés et leurs hébergements » en 2016, produisant comme preuve de son affirmation un rapport du ministère allemand de l’Intérieur en réponse à une question parlementaire qu’elle avait posée à propos de ces attaques.

Le rapport du ministère de l’Intérieur ne ressemble aucunement aux affirmations de Jelpke, et en fait prouve le contraire.

Le rapport liste un total de 3527 infractions liées aux « réfugiés ». Les catégories d’infraction – 41 au total – incluent des crimes comme des « insultes », « l’utilisation de symboles d’organisations inconstitutionnelles », et, la catégorie la plus importante, « l’incitation à la haine raciale ».

Des 3527 « infractions », pas moins de 1040 sont listées dans la catégories « incitation à la haine raciale ». Elles sont presque toutes liées à des messages publiés sur les résaux sociaux à propos de l’invasion du Tiers-Monde – et ne sont donc aucunement des « attaques physiques ».

De plus, le rapport du ministère de l’Intérieur se donne beaucoup de mal pour souligner qu’il n’y a pas de corrélation entre les infractions signalées et des condamnations, car les États fédérés ne fournissent pas de données sur les nombres d’arrestation et de condamnation pour chaque infraction.

Cela signifie que beaucoup des catégories d’infractions listées – comme par exemple les « agressions physiques » – sont probablement sans aucun rapport avec des « attaques contre les réfugiés par des extrêmistes de droite » et ont probablement été commises par les « réfugiés » eux-mêmes contre d’autres « réfugiés ».

La même chose peut être dite d’un grand nombre d’autres catégories d’infractions, par exemple le « vol », le « cambriolage », « l’extortion prédatrice », les « documents fabriqués », les « violations de confidentialité » et même le cas de « viol/agression sexuelle » rapporté.

Il est extrêmement improbable que le moindre de ces crimes ait été commis par des « agresseurs racistes de droite » – en particulier le viol ! – mais ont plus probablement été commis par les « réfugiés eux-mêmes.

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