
Avant de faire sa déposition, le jeune garçon fait un malaise et est envoyé à l’hôpital. Il revient samedi au commissariat et soutient le même scénario. Il indique même que les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes. Il présente par ailleurs un hématome à l’œil droit et des ecchymoses sur le corps, pour appuyer ses déclarations. Les policiers enregistrent alors sa plainte.
Placé en garde à vue
Ce n’est que dimanche, en fin d’après-midi, que la mère du mineur explique aux policiers que son fils a totalement fantasmé ces violences policières, dans le contexte de "l’affaire Théo". En fait, les blessures retrouvées sur son corps correspondraient à des coups reçus au cours d’une bagarre entre jeunes du quartier.
Le mineur, qui reconnaît son mensonge, est alors interpellé et placé en garde à vue pour dénonciation d'un délit imaginaire. Déféré ce lundi après-midi, il a finalement, selon nos informations, été mis en examen et laissé libre.