Des patients de l'hôpital Saint-Sacrement à Québec dénoncent la décision de retirer un crucifix dans le hall d'entrée à la suite d'une plainte d'un autre patient.
Dans la semaine du 7 février, un patient qui s'est dit mal à l'aise avec la présence du crucifix situé dans le hall d'entrées de l'hôpital Saint-Sacrement a demandé à ce qu'il soit retiré.
Le crucifix était situé depuis la fondation de l'hôpital en 1927 sur le mur entre les portes d'ascenseur au rez-de-chaussée et représentait les Soeurs de la Charité qui ont fondé cet hôpital.
La direction de l'hôpital a donc pris la décision de le retirer à la demande du patient.
Les patients rencontrés étaient pratiquement tous choqués par cette décision alors qu'il n'y a qu'une seule plainte et que le crucifix selon eux fait partie du patrimoine historique et culturel de l'hôpital:
Bien que rien n'obligeait l'hôpital à enlever le crucifix, il y a un projet de loi 62 à l'étude, mais il n'a toujours pas été adopté.
La direction du CHU de Québec, qui dirige les cinq hôpitaux de Québec, explique avoir pris cette décision en fonction du principe de neutralité religieuse de l'État dicté par la Charte québécoise des droits et liberté.
Dans les cinq hôpitaux du CHU, c'est la seule plainte qui a été reçue jusqu'à maintenant à cet effet. S'il y a d'autres plaintes sur les autres crucifix dans ces établissements, elle les enlèvera, car le crucifix ne fait pas partie du patrimoine au même titre par exemple qu'une statue religieuse ou un symbole gravé dans la pierre.