Le 15 décembre 2016, le tribunal correctionnel de Toulouse, à travers un jugement, a condamné l'établissement à la fermeture immédiate. Normalement, les élèves devaient changer d'école à la rentrée de janvier. Mais sept semaines plus tard, rien n'a changé.
A la rentrée des vacances du mois de janvier, l’école privée musulmane Al-Badr ne devait pas rouvrir ses portes dans le quartier toulousain de Bellefontaine. Suite à une décision du tribunal correctionnel de Toulouse, le 15 décembre 2016, qui a ordonné la fermeture immédiate de cet établissement hors contrat pour non-respect de l’enseignement du socle commun de l’Education nationale. Une décision de justice qui avait un effet immédiat.
L'établissement toujours ouvert ?
Sauf que sept semaines plus tard, l'établissement accueille toujours une centaine d'élèves. Pourquoi ? "Une décision de cette ampleur, c'est une première en France, explique le procureur de la République de Toulouse Pierre-Yves Couilleau. Cela prend du temps pour faire appliquer ce jugement. D'autant qu'on ne peut pas mettre à la rue une centaine d'élèves du jour au lendemain."