12h30 : Fillon évoque un "assassinat politique" et un "assassinat de l'élection présidentielle"
François Fillon confirme d'abord qu'il a été convoqué pour être mis en examen. Le candidat s'étonne de la rapidité de la justice et dénonce un rapport de police "à charge". François Fillon "ne reconnait pas les faits" : "je n'ai pas détourné d'argent public".
Le candidat estime qu'il démontrera le travail de ses proches réalisé pour lui. "Depuis l'origine, je n'ai pas été traité comme un justiciable comme les autres. Les procès verbaux sont transmis à la presse. L'Etat de droit est systématiquement violé.
Les arguments de droit ont été écartés d'un revers de la main, la présomption d'innocence a complètement disparu".
Fillon évoque également la date du 15 mars, deux jours avant la remise des parrainages, pour empêcher "la droite et le centre de disposer d'un candidat". Il ne s'agit pas selon lui seulement d'un "assassinat politique", mais c'est selon lui "un assassinat de l'élection politique".