Energie. Selon la CGT, l'ex-GDF-Suez envisage de délocaliser une partie de son activité, notamment de centres d'appel. L'entreprise dément.
C'est un gigantesque plan de réduction des effectifs qui s'annonce dans l'énergie. Mardi, la CGT a annoncé qu'Engie, l'ex-GDF-Suez, envisageait la suppression de 1900 postes d'ici à 2019, sur les 25.000 de la branche “énergie” du groupe en France.
Dans son communiqué, la CGT s'inquiète notamment du “transfert d'activité vers des prestataires qui délocalisent dans des pays à faible coût de main d'œuvre”. Selon le syndicat, cela concernerait notamment l'activité de relation clientèle pour les particuliers, dont une partie sera pilotée depuis le Maroc, le Portugal et l'île Maurice.
Des délocalisations décidées par les prestataires, affirme Engie
Interrogé par Reuters, Engie “ne confirme pas ces chiffres”, qui “ne correspondent pas à la réalité des dossiers”.
Selon l'entreprise, les délocalisations seraient le fait de prestataires et non de réorganisations internes. “La part de l'externalisation est stable depuis plusieurs années et appelée à le rester”, commente-t-on encore en interne.