Nommée ministre des Solidarités et de la Santé le 17 mai dans le premier gouvernement d'Emmanuel Macron et Édouard Philippe, Agnès Buzyn s’était déclarée personnellement favorable à l’euthanasie, lors d’un colloque au Grand Orient de France en 2015, sur la « fin de vie des enfants ».
« À titre personnel, je suis en faveur de l’espace de liberté belge ». La présidente de l’Institut national du cancer en France (INCa) Agnès Buzyn avait clairement indiqué son sentiment favorable à la dépénalisation de l’euthanasie en vigueur en Belgique, tout en précisant qu’elle n’engageait pas son institution.
Elle l’avait fait dans le cadre d’un colloque intitulé La fin de vie des enfants, organisé le 3 octobre 2015 par le Grand Orient de France, principale obédience maçonnique française. Famille Chrétienne s’était glissée dans ce cercle restreint pour en rapporter les échanges.
Vers la PMA « pour toutes » ?
Outre l’euthanasie, sujet resté en suspens lors de la campagne par Emmanuel Macron, la nouvelle ministre de la Santé hérite également du dossier épineux de la procréation médicalement assistée (PMA).
Le jour même de l’annonce du nouveau gouvernement, Benjamin Grivaux, porte-parole de LREM et candidat aux législatives dans la 5e circonscription de Paris, rappelait sur Twitter que son mouvement se donnait pour mission d’ouvrir « la PMA à toutes les femmes ».
Interrogé début mai par Famille Chrétienne, le président du Conseil consultatif national d’éthique, Jean-François Delfraissy, rappelait que son institution allait rendre son avis sur le sujet peu de temps après la présidentielle. Nous y sommes.
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