Lors d’un entretien au bimensuel catholique l’Homme Nouveau, le journaliste et historien, a évoqué la façon dont le système médiatique a créé le personnage Macron…
Je le cite : « la mécanique du terrorisme intellectuel bat son plein. Un terrorisme intellectuel dont les références puisent dans la pensée de gauche : il convient d’être moderne, ouvert, tolérant, partisan d’une société multiculturelle et adepte d’un monde fluide débarrassé des préjugés du passé. (…)
Toute la classe politique et médiatique partage cette vision ou s’y soumet par lâcheté ou par crainte des représailles ».
La méthode, pour Jean Sévillia : « diabolisation, amalgame, indignation sélective ».
Deux candidats en ont été largement les victimes, selon Jean Sevillia. François Fillon, modéré transformé en militant de la droite dure. Et Marine le Pen, cible d’un tir de barrage sans relâche de l’antiracisme et de l’antifascisme institutionnalisé.