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27 juin 2017 19:52

François de Rugy qui vient d'être élu à la présidence de l'Assemblée nationale, n'a pas vécu une campagne présidentielle de tous repos. Retour sur ses plus grosses boulettes.

Celui qui s'est distingué sous le mandat de François Hollande, tant par des prises propositions choc, comme l'idée d'obliger les citoyens à voter, ou en se prononçant pour une «GPA éthique», que par son départ fracassant d'EELV en 2015 en raison d'une «dérive gauchiste», vient d'être élu au perchoir de l'Assemblée Nationale. Mais l'année 2017 n'a pas toujours été aussi rose pour ce soutien d'Emmanuel Macron. Elle a été aussi été riches en boulettes. Exemples.  

Un congé paternité ? Son ex-compagne rit jaune

Alors qu'il participe au débat pour la primaire citoyenne de la gauche, l'aspirant candidat se déclare favorable à un congé paternité qui débuterait avant même l'accouchement afin de préparer le père à la parentalité. Quelques instants plus tard, son ex-compagne avec qui il a eu deux enfants, lui réplique non sans sarcasme : «100% ok on commence quand ?»

Crédité par les sondages de 2% des votes à la primaire de la gauche, l'aspirant candidat avait finalement obtenu 3,88% des suffrages. C'est Benoît Hamon qui avait été désigné pour porter l'étendard de la «Belle alliance populaire» aux présidentielles. 

Il croit tacler Fillon... et déclenche une polémique 

Dix jours après l'épisode de la primaire et en pleine campagne électorale, François de Rugy tweete une photo des fiches de paie de ses assistants parlementaires, supposée démontrer à François Fillon que les attachés parlementaires ne gagnent pas, comme son épouse, des sommes mirobolantes.

Petit détail auquel il n'avait pas pensé : plusieurs internautes ont remarqué que son assistante, une femme donc, gagnait bien moins que son collègue masculin : 2 289 euros pour la femme contre 2 434 euros pour l'homme...

Plus choquant encore, pour d'autres : le fait que la femme soit pourtant plus âgée et ait sans doute davantage d'expérience – et qu'elle ait effectué 20 heures de travail mensuel de plus ...

Autre bourde repérée par les internautes : François de Rugy semble avoir peu d'égards pour la vie privée de ses collaborateurs, puisqu'il divulgue des informations comme le numéro de Sécurité sociale de ces derniers. L'élu a, depuis, remplacé son tweet par un autre similaire où le numéro INSEE est brouillé.

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