L'état-major opérationnel des alliés de la Syrie, qui regroupe le mouvement chiite libanais Hezbollah et la République islamique d'Iran, a annoncé sa volonté de riposter si nécessaire aux bombardements sur la Syrie de la coalition internationale en frappant les positions des militaires américains.
« Le sang des fils de la Syrie, de l'Armée arabe syrienne et de ses alliés n'est pas bon marché et l'éventualité de frapper leurs positions [celles des États-Unis, ndlr] en Syrie et dans ses alentours est possible à toute heure si nécessaire, compte tenu de l'existence de lance-missiles et d'autres installations militaires », a annoncé l'état-major dans une déclaration.
Et de qualifier les actions de la coalition d'« agression lâche » et de preuve d'« hypocrisie des États-Unis dans leur lutte contre le terrorisme ».
Les alliés de Damas ont expliqué l'absence de toute riposte jusqu'à présent par leur « maîtrise de soi », tout en soulignant qu'ils ne tarderaient pas à agir si Washington « brûlaient les lignes rouges ».