Malgré les sanctions occidentales – ou grâce à elles –, le pays est devenu une superpuissance céréalière. Outre le blé, il n’a plus besoin d’importer de légumes ni de viande de porc.
Quand l’Union européenne et les États-Unis ont imposé des sanctions économiques à la Russie après l’intervention militaire en Ukraine de 2014, certains responsables russes ont présenté cette décision comme une chance pour le pays.
Nombre d’analystes et d’investisseurs occidentaux étaient sceptiques. Pourtant, en ce qui concerne l’agriculture, l’optimisme des Russes était justifié.
L’an dernier, la Russie est devenue le premier exportateur mondial de céréales, avec plus de 34 millions de tonnes, et sa production céréalière a atteint le record de 119 millions de tonnes.