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david MIEGE
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2 juillet 2017 21:46

 

 

«Tout ne s’est pas passé comme prévu.» Venue en Vendée pour un CDI, cette famille a été mise à la rue par la personne qui les hébergeait. Ils vivent dans deux tentes, plantées dans un champ.

Originaires de Mayenne, ils voulaient venir en Vendée depuis quelque temps déjà : quand Sylvie a obtenu un CDI comme assistante ménagère, à Challans, en mars, elle n’a pas hésité. Un membre de sa famille l’a hébergée, puis a accepté que son mari, sa fille et leurs deux chiens viennent chez elle, à Saint-Étienne-du-Bois. Mais cela n’a duré qu’un temps […]

Dans l’urgence, ils ont donc démarché plusieurs associations de Challans, des logements sociaux, la mairie… «On les a orientés vers le CCAS, confirme la Ville. Mais il n’y a pas de logements d’urgence disponibles. Leur demande est en cours d’étude.» Pour Sylvie et Frédéric, il n’y avait alors pas d’autre choix que ce camping sauvage. Après une première nuit sur un terrain vague, ils ont maintenant installé leur tente dans cette allée de terre. «Et avec ce que nous ont dit certains responsables, on ose plus aller vers certains organismes… On a trop peur qu’on nous enlève notre fille.» […]

«On fait attention à la propreté, par respect et pour l’hygiène. Pour l’instant, ça va, mais ce n’est pas vivable à long terme. On ne mendie rien, on ne demande pas d’argent, répète Frédéric. On veut juste qu’on nous laisse louer quelque chose, avoir un toit au-dessus de notre tête pour reprendre notre vie là où elle était.»

ouest-france.fr (27/06/2017)

Le maire, Serge Rondeau, a réagi à cette situation en indiquant «être attentif, comme pour toutes les autres familles en situation d’urgence», tout en rappelant que Challans ne dispose pas de logements d’urgences. «Une demande de logement social a été faite auprès de nos services et l’instruction suit son cours», décrit-il dans un communiqué.

«Pour les demandes en CCAS, cela veut dire qu’on va attendre au moins un an », s’inquiète Frédéric. La famille a reçu plusieurs visites et appels de personnes souhaitant les aider, mais sans réussir à trouver une situation convenable. Ils sont dans l’attente d’une grande tente d’événement, pour abriter leur campement qui a grandement pris l’eau avec ces deux jours de pluie.

ouest-france.fr (01/07/2017)

via http://www.fdesouche.com/867615-challans-85-sans-toit-frederic-sylvie-et-leur-fille-vivent-toujours-sous-des-tentes

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