Une fois de plus la question se pose de la santé mentale des juges de la « Cour Européenne des droits de l’homme » (CEDH) qui vient de condamner la Russie à « indemniser » à hauteur de 6000 euros Temirlan Ekserkhanov, un des assassins de Boris Nemtsov, condamne le 12 juillet à 19 ans d’emprisonnement.
Temirlan Ekserkhanov se plaignait, avec ses complices, de « mauvais traitements » et de « longueur excessive de sa détention avant le procès ». La CEDH lui a donné raison sur toute la ligne, ce qui ne manque pas de piquant puisqu’il y a quelques mois encore les européens reprochaient aux enquêteurs Russes leur « précipitation » et la « vitesse » de leurs investigations dans l’affaire Nemtsov! Ne comparons mêe pas avec les procédures criminelles en France par exemple, où la période de « détention provisoire » pour un « simple » cambriolage de banque est rarement inférieure à 3 ans. Temirlan Ekserkhanov et ses complices ont attendu environ 2 ans « seulement », le temps que l’enquête puisse se faire et leur culpabilité clairement démontrée.
Concernant les « mauvais traitements » prétendument subis en prison et, selon le jugement de la CEDH, lors d’un « transfert dans un convoi cellulaire », il est clair que les tueurs à gage en Russie ne peuvent prétendre à un traitement de luxe.
Et une fois de plus donc se pose la question de savoir de quel droit la CEDH prétend dicter ses désirs à la Russie. Ce jugement n’est que le dernier d’une longue série, après par exemple la condamnation de la Russie pour « homophobie » le mois dernier (Lire ici), après celle pour la loi Russe « sur les agents de l’étranger » (Lire ici), après les multiples condamnations ces dernieres années concernant de prétendus « abus » policiers face à des « opposants » en Russie, etc etc.
La Russie étudie depuis déjà quelques mois la prochaine sortie des institutions européennes (Lire ici), sortie qu’on ne peut qu’espérer rapide au vu des décisions iniques des instances européennes la concernant. Rappellons aussi dans un sujet proche, que des voix s’elevent dans les spheres du Pouvoir pour la fin du moratoire sur la « peine de mort » en Russie, qui autorisera donc a nouveau des condamnations a mort pour les crimes les plus graves. Nul doute que ceci donnera aux juges de la CEDH l’occasion de justifier de son budget mirobolant de près de 100 millions d’euros par an en condamnant la Russie!
En attendant il est clair que la Russie refusera d’obtempérer aux juges européens, puisque elle s’est donné les moyens juridiques d’ignorer tout jugement ou arrêt d’une cour internationale si cet arrêt ou jugement va à l’encontre d’une loi Russe, et/ou de la Constitution de la Fédération de Russie (Lire ici).