Face à la liberté de pensée et liberté d’expression de la pensée, la liberté d’informer, le nouvel exécutif a fait le choix de faire pression, il a fait le choix de la répression judiciaire et du procès d’intention.
La volonté de Macron de faire passer les dispositions de « l’état d’urgence » dans le droit commun, participe de ce projet de dressage de la presse qui n’est donc plus « libre et indépendante » !
Bien entendu, c’est une déconvenue retentissante pour tous ces journalistes qui ont si ardemment participé à la glorification du candidat Macron et qui ont fait en sorte qu’il soit là où il est aujourd’hui!
C’est le retour des « cris et chuchotements » de la presse, la plainte des ténors du journalisme qui ont du mal à tolérer « l’enquenellage » dont ils ont fait l’objet !
On assiste, depuis l’élection de Jupiter à la présidence française, à la danse macabre des journalistes qui ont commis un mot de travers ou qui se sont permis un semblant de critique ou pire, de penser en dehors des « passages cloutés » de la pensée unique seule autorisée désormais en France…
Tout le monde a entendu parler du cas de Natacha Polony qui avait une voix dans le journalisme « officiel » et que le pouvoir vient de réduire au silence par la pression sur les amis, les grands patrons milliardaires des médias de France et de Navarre !
Natacha Polony a été « virée » de partout, journaux, radio, télévision, sous la pression du pouvoir actuel qui veut que les gens de ce pays apprennent à « bien voter », comme à bien « penser »…
Le journalisme et les autres moyens médiatiques sont tenus en laisse aujourd’hui et le peu de liberté qui restait aux Français a désormais disparu du déjà lointain horizon démocratique ! S’il n’y a plus de liberté de pensée, ni de liberté d’exprimer sa pensée, s’il n’y a plus de liberté d’informer réellement, alors on va résolument vers la dissidence et de la dissidence à la révolution.
C’est pour cette raison que Natacha Polony va assurer la présidence du « Comité Orwell » avec d’autres journalistes qui partagent son point de vue : Jean-Michel Quatrepoint, Alexandre Devecchio, Emmanuel Levy, Franck Dedieu, Benjamin Masse-Stamberger, Eric Delbecque et d’autres.
Un Manifeste a été rédigé sur la manière d’envisager une pratique respectueuse du journalisme. Ce manifeste a reçu un écho considérable qui a déterminé le « Comité Orwell » à agir au plus vite.
Natacha Polony travaille en ce moment à la création d’une chaîne de TV indépendante avec Michel Onfray, ainsi qu’à celle d’une revue par laquelle la résistance de la liberté de pensée va pouvoir s’exprimer.
Le « Comité Orwell » explique qu’une majorité de Français sait parfaitement qu’elle n’est pas informée par les médias « officiels ». Les gens savent qu’on se moque d’eux et qu’on les prend pour des demeurés. Nous sommes très nombreux à savoir que les médias « officiels » jouent le rôle de « chiens de garde » du système qui est entre les mains d’une élite financière faisant régner son idéologie ultra libérale sur le monde.
De ce fait, il y a bien entendu des questions qu’il n’est pas permis de poser. Il y a des sujets qui ne peuvent pas être traités. Il y a une censure implicite de la part de cette société qui se dit pourtant « démocratique ». L’élite fait la pluie et le beau temps pendant que tous les autres ont l’obligation de gober ce qu’on veut bien leur donner en pâture. En cas de critique ou d’esprit revêche, l’insolent est traité avec l’arrogance, le mépris et une nouvelle forme d’inquisition destinée à le tuer, le décrédibiliser définitivement, le réduire au silence absolu en lui enlevant tout moyen de reprendre la parole.
C’est là l’une des raisons qui fait que les « réseaux sociaux » sont un cauchemar pour les élites, car ils donnent aux exécutés réduits au silence, la possibilité de reprendre la parole et revenir au combat de manière encore plus déterminée.
Le journalisme à la française est un journalisme d’opinion : ce journalisme là est condamné sous toutes ses formes dans le formatage actuel pratiqué par les écoles de journalisme…
Les élites n’ont pas les mêmes intérêts que ceux des peuples. Les peuples savent qu’ils ont été dépouillés de leur souveraineté. Ce qui est entrain de se passer, c’est une reconquête de cette souveraineté des peuples à laquelle les élites vont s’opposer de toutes leurs forces. Nous allons donc vers la violence assurée.
Pour que les journalistes redeviennent ce qu’ils devraient être, il faut réintroduire dans les écoles de journalisme des bibliothèques. Les journalistes comme les politiques d’ailleurs, doivent réapprendre à lire, car c’est en lisant qu’on apprend à réfléchir et à prendre du recul sur les choses.
Oui, les journalistes ont une laisse au cou, puisqu’ils sont menacés de perdre leur travail s’ils ne marchent pas dans la direction donnée par le pouvoir des élites en place. C’est l’obsession de l’argent qui conduit le comportement des directions médiatiques, donc l’idéologie ultra libérale. Ce sont parfois des sociétés qui vendent des armes ou des médicaments, ou d’autres produits manufacturés qui possèdent les entreprises médiatiques ! Les medias doivent donc répondre aux intérêts de ces groupes et ne peuvent pas servir une autre cause, et surtout pas celle de l’information, pour la bonne raison que la véritable information est intrinsèquement incompatible avec ces intérêts commerciaux, financiers !
Prenons l’exemple de Paul Moreira. Ce journaliste a réalisé un travail d’enquête digne du journalisme, sur l’Ukraine. Bien entendu, son enquête dit le contraire de ce que l’on entend habituellement dans les médias « officiels ». Aussitôt, le sérail journalistique l’a traité « d’incompétent », de « complotiste », l’accusant de « donner une vision déformée de ce qui se passe en Ukraine », alors qu’il est le seul en France à nous dire la vérité telle qu’elle est sur les atrocités qui se passent en Ukraine avec le consentement aligné de l’UE, sur la criminalité habituelle des USA qui ont organisé cette destruction du peuple Ukrainien pour les raisons évidentes que chacun sait!
La meute des journalistes Kapos a hurlé en chœur, montrant du doigt cet homme qui n’avait rien à faire à la table des « gens sérieux ». Paul Moreira s’est permis de traiter un sujet qu’il n’est pas permis d’aborder, parce qu’il ruine les intérêts commerciaux des sociétés qui font leur beurre sur la misère du monde volontairement entretenue par ces criminels du fascisme ultra libéral.
Il y a une sorte de « police de la pensée » qui veille à ce que personne ne sorte du « cercle de la raison » comme le nommait Alain Minc.
On attaque certains « intellectuels médiatiques », mais pas tous, en désignant ceux qui ont le droit à ce titre et ceux qu’il faut condamner. Lorsque « l’intellectuel médiatique » c’est Alain Minc ou BHL haranguant fanatiquement les Ukrainiens sur la place Maîdan à chercher la guerre à tout prix, personne n’a rien à redire dans la caste des élites.
Mais si « l’intellectuel médiatique » c’est une Natacha Polony ou un Michel Onfray, ou un Denis Robert… le rejet est immédiat, l’hérésie est décrétée, l’excommunication prononcée. On proclame que ces gens là n’ont rien compris, qu’ils appartiennent à un groupuscule de « délirants », qu’ils « n’ont pas les bonnes informations » ! Seul le journalisme « low cost », « hubérisé » est autorisé, car ce journalisme-là est vidé de sa substance : l’un de ces exemples parfaits, c’est une Vanessa Burggraf et la bande de tous ces gens qui nous affligent à longueur de temps sur les médias « officiels »…
La réflexion, le recul, le temps long sont devenus impossibles dans le journalisme actuel. C’est une « information fast food » qui est déversée sur les gens. C’est dire, pas d’information réelle, puisque le fast food implique le compulsif générateur d’obésité, et l’obésité informationnelle c’est de la pathologie mentale basée sur une défaillance de l’éducation. « Sans un peuple éduqué, disait un penseur, c’est la démocratie des imbéciles ».
Toute la stratégie des élites a été de ruiner l’éducation. Ainsi elles seraient certaines qu’elles ne trouveraient pas face à elles un peuple qui serait capable de penser et d’être conscient : en d’autres termes, qui serait capable de revendiquer sa liberté.
Le journalisme « officiel » actuel est délabré et parfaitement représentatif de ce que les élites ont recherché et obtenu.
Le « principe de Peter » a été appliqué dans le journalisme comme dans les partis politiques : « on place les éléments les plus incompétents aux plus hauts niveaux, car c’est là qu’ils serviront au mieux la cause des élites qui consiste à maintenir le peuple dans la médiocrité ».
Laurent Joffrin est l’exemple de cette incompétence arrivée à son niveau ultime : il fait tout pour qu’il n’y ait pas d’alternative à ce journalisme Kapo et pour que le système tel qu’il est puisse poursuivre tranquillement sa route vers la décadence assurée.
Le grand nombre d’entre nous sait parfaitement que tous les problèmes viennent de l’argent, de la finance, de l’idéologie ultra libérale.
Le comportement odieux des Pouvoirs en matière de politique étrangère, sans scrupule, fermant les yeux sur ce qui est inacceptable, s’explique du simple fait que les Etats ont été pillés par le système bancaire. Il n’y a plus d’argent dans la poche des Etats car celui-ci a été entièrement siphonné dans celle des banques! C’est la catastrophe assurée.
Donc, il n’y a plus à réfléchir, on ferme les yeux et on va le chercher là où il est plus facile de le trouver: en Arabie Saoudite et au Qatar. Là, il y a aussi du gaz et du pétrole. On accepte donc de faire des guerres illégales, de massacrer des peuples entiers innocents en inventant des histoires à dormir debout comme les usages fictifs « d’armes de destruction massive » par les Gouvernants qui ne collaborent pas au pillage organisé !
Ces atrocités sont commises par des terroristes sanguinaires que l’on a armés, formés, encadrés, financés, ravitaillés, protégés sur le terrain, soignés même dans les meilleurs hôpitaux, pour faire ce travail de salauds que les élites ne veulent pas accomplir elles-mêmes ouvertement. Cette guerre par « proxy » sous « faux drapeaux », permet tantôt d’utiliser ces criminels, y compris sur le territoire national lorsque le peuple se montre indocile ou récriminant contre ses chefs, afin de parvenir à leur fin, et tantôt de les « punir » en formant des « coalitions contre le terrorisme », pour faire croire à la moralité de leurs interventions illégales.
Ces crimes contre l’humanité nous valent des entrées d’argent substantielles et c’est là l’essentiel pour nos gouvernants : le reste importe peu. Nous sommes « l’axe du bien » et les autres « l’axe du mal » à éradiquer, car « seuls, nous méritons, nous, d’être sur Terre » !
Nous avons déjà annoncé plusieurs fois que nous observions une militarisation accélérée de l’Union Européenne, pour une répression des peuples européens indociles à la politique des élites qui ne veulent pas de l’avis des citoyens lambda. Oui, nous allons vers une Balkanisation de l’Union Européenne car toutes les horreurs commises en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Libye, au Yémen, en Palestine, et bientôt en Iran, aux Philippines, vont provoquer des déplacements massifs de populations vers l’Union Européenne. La militarisation accélérée de l’UE est là pour la répression sanglante, les massacres abominables à venir dans notre Union Européenne qui avait juré qu’elle se formait pour éviter justement les massacres dont les pays européens avaient déjà trop souffert !
Après ce regard posé sur la question du journalisme, de l’information, de la connaissance, de la conscience et de ce qui se passe dans le camp des élites qui nous « gouvernent », nous pouvons dire que le jeune Macron n’a pas encore compris qu’on ne pouvait pas bâillonner la France et l’empêcher de dire ce qu’elle pense ! Il va donc l’apprendre à ses dépens, car la leçon sera certainement violente pour lui. Il n’y a rien de plus efficace qu’un comportement autoritariste du Pouvoir exécutif pour provoquer en France la réaction, puissance dix, de la fronde populaire, des « marches sur Versailles », des « prises de la Bastille » et des nouvelles « communes de Paris »…
La France sera sans aucun doute dans la rue, très prochainement et il aura des nouvelles des Français qui ont gardé jusqu’à présent le silence en le regardant faire. Oui, c’est un fait : la bulle de Macron va éclater et elle va éclater bruyamment du fait qu’il ait montré autant de zèle à vouloir verrouiller la contestation par tous les moyens …
Jean-Yves Jézéquel
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