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david MIEGE
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12 juillet 2017 12:24

 

 

Terrorisme. Deux sénatrices font dix propositions pour améliorer la lutte contre la radicalisation en France, dans un rapport rendu public aujourd’hui.

100 millions d’euros en trois ans. C’est la somme déboursée par l’Etat depuis 2014 pour lutter contre la radicalisation.

Avec quel résultat ? Faible, très faible, selon un rapport de deux sénatrices rendu public aujourd’hui et dont France Inter s’est procuré un exemplaire en avant-première. Un rapport qui fait suite à un premier rapport d’étape des deux sénatrices, en février dernier, qui était déjà très critique.

“Business de la déradicalisation”

Les sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (Les Républicains) pointent l’absence “d’évaluation méthodique” de la “longue liste” des associations subventionnées, ce qui entraîne un “business de la déradicalisation”. C’est pourquoi la 1re proposition  des deux sénatrices est de définir un vrai “cahier des charges”, pour choisir les organismes de prévention de la radicalisation.

 

Elles rappellent que plusieurs responsables associatifs ont eu “maille à partir avec la justice”. Il faut surtout opter pour la “qualité” et non plus pour la “quantité”, écrivent les parlementaires. Elles conseillent en outre de fermer d'urgence le centre expérimental de Pontourny, à Beaumont-en-Véron (Indre-et-Loire), qui a coûté 2,5 millions d'euros, mais n'accueille déjà plus aucun jeune pensionnaire.

Aider les mineurs

Les sénatrices insistent sur la prise en charge des mineurs radicalisés, qui concerne la moitié de leurs propositions. Selon elles, l'incarcération peut avoir des “effets contre-productifs”. Elles proposent plutôt de développer des “appartements éducatifs”, expérimentés depuis quelques mois en région parisienne.

Appartements dans lesquels un mineur radicalisé est placé seul, avec la présence constante d'un éducateur, dans l'espoir d'un désendoctrinement optimal.

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