Tandis que l’attention du pays se concentrait sur les résultats de l’élection présidentielle, un décret important fut publié, incognito, au journal officiel du 7 mai 2017 :l’introduction du dépistage prénatal non invasif. Le DPNI doit permettre de diagnostiquer in uterola trisomie 21 de l’enfant à naître par simple analyse de l’ADN fœtal présent dans le sang de la mère.
Ce nouveau dépistage présenté comme l’alternative au recours à l’amniocentèse et son risque de fausse couche, veut mettre fin aux dernières naissances d’enfants trisomiques.
Aujourd’hui en France, 96% des enfants diagnostiqués trisomiques sont avortés – contre 65% aux Etats-Unis. Demain, c’est 100% d’entre eux qui seront ces victimes.
Si le geste permettant de dévoiler la présence du chromosome indésirable devient non invasif, rapide et peu coûteux, s’il s’accompagne d’un discours médical d’encouragement et d’un discours social de culpabilisation en cas de refus, combien d’enfants trisomiques verront encore la lumière du jour dans les mois à venir ?
Il est urgent d’intervenir
C’est le sort d’un petit peuple qui est entre nos mains : traqué et éliminé sur le critère de son génome. D’aucuns vous diront que ces enfants seront malheureux, et leur famille avec. Ils vous mentent délibérément ou se trompent naïvement. La meilleure solution est celle qui se bat contre la maladie, non celle qui élimine le malade.
Car c’est possible ! De nombreux programmes de recherche sont en cours comme l’étude Perseus menée par l’Institut Jérôme Lejeune en collaboration avec le Centre de génomique de Barcelone. Poursuivre ces projets thérapeutiques, est donc désormais une urgence de 1er ordre.
La Fondation Jérôme Lejeune doit également occuper le terrain de la défense juridique de la vie à naître face aux positions ultra-libérales des autorités de santé.
Pour que toutes ces actions portent leurs fruits, il nous faut les prolonger et les diffuser largement autour de nous.
La Fondation Jérôme Lejeune a besoin de vous !
Ces enjeux, ces défis ne sont pas les nôtres. Ils ne sont pas non plus seulement ceux des familles touchées par le handicap intellectuel. Ils sont aussi les vôtres.
Parce que la Fondation doit être la voix des sans-voix contre ce mépris flagrant du bien-commun Parce qu’il est urgent de réaffirmer la valeur fondamentale de toute vie humaine depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle Parce que nous ne vivons que de votre soutien, nous faisons appel à vos dons !Pour soutenir la Fondation : Je fais un don.