La Suède est un pays en plein délire idéologique : récemment, par la voix de son Ministre de l’Intérieur Morgan Johansson, le pays a affirmé qu’il refusait de priver de leur citoyenneté suédoise les combattants de l’État Islamique de retour en Suède.
Dans le même temps, une actrice iranienne, Aideen Strandsson, convertie au christianisme secrètement, arrivée avec un visa de travail de trois ans et publiquement baptisée, a demandé l’asile à la Suède, ce qui lui a été refusé.
En effet, cette dernière, en raison de sa conversion au catholicisme, est passible de sanctions pouvant aller jusqu’à la peine de mort si elle retourne dans son pays. « Tout le monde connaît la situation en Iran. Dans la charia, la conversion à une autre religion n’est pas acceptable et elle est punie de mort.» explique-t-elle.
La Suède vient pourtant de lui refuser l’asile, au motif, comme le rappellent nos confrères du Visegrad Post, que sa conversion relève « de son choix » et qu’elle n’aurait « qu’à affronter seulement six mois de prison en Iran ».
La Suède, ce pays généreux qui accueille des migrants du monde entier, qui féminise ou annule intégralement des festivals de musique pour éviter que les migrants ne commettent des agressions sexuelles. La Suède qui a accueilli récemment 244.000 demandeurs d’asile (dont 34% de Syriens et 10% d’Irakiens), la plus forte proportion par habitant en Europe.
La Suède, pays dans lequel les immigrés sont en moyenne deux fois plus représentés dans les statistiques de la délinquance que les personnes nées de deux parents nés en Suède.
La Suède, cette dictature qui ne dit pas son nom, qui a reporté toutes les élections à 2022 en raison de la « menace » que ferait peser les Démocrates Suédois, parti identitaire en vogue dans ce pays scandinave.
Le cas d’Aideen Strandsson étant particulièrement grave, les dirigeants hongrois, qui ont eu connaissance de cette information, ont publiquement fait savoir par la voix du vice-Premier ministre Zsolt Semjén que la Hongrie lui accorderait l’asile.
« Cette prise de position est à la fois une démarche tout à fait sincère du gouvernement hongrois de Viktor Orbán qui a toujours affirmé son souhait de protéger les Chrétiens dans le monde mais est aussi un pavé jeté dans la mare au moment où la Hongrie et d’autres pays d’Europe centrale du groupe de Visegrád sont en opposition frontale avec l’Union Européenne sur la question des quotas de migrants à repartir au sein des pays membres de l’UE.» notent nos confrères du Visegrad Post.
L’Europe se fracture de plus en plus, entre des pays, à l’Est et au Centre, qui cherchent à sauvegarder une civilisation, et d’autres, au Nord et à l’Ouest, dans lesquels dirigeants et élites s’appliquent méthodiquement à tout détruire.
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