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david MIEGE
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31 octobre 2017 13:25

Tribune. Si sur le plan intérieur le président de la République n’a pas de réel adversaire à sa mesure, il en a assurément trouvé un en la première ministre polonaise Beata Szydlo. Patrick Edery est Directeur Général de Partenaire Europe.

Tout les oppose : leurs valeurs, l’avenir de l’Europe, les migrants, mais aussi leurs parcours. Mme Szydlo est une femme, universitaire, issue d’un milieu modeste, mariée à un homme très discret, c’est une élue de terrain et fervente catholique.

Elle est un des rares dirigeants européens à avoir des enfants : deux fils dont un qui est prêtre. A l’instar d’Angela Merkel, les commentateurs lui reprochent son manque de charisme, ce qui ne l’empêche pas d’être très populaire dans son pays.

Emmanuel Macron a désigné, très tôt, à l’occasion des présidentielles, le pays de Beata Szydlo comme bouc émissaire des malheurs de la France et de l’Union européenne. Le futur chef de l’Etat avait même engagé sa responsabilité pour que la Pologne soit sanctionnée dans les 3 mois suivants son arrivée au pouvoir.

Depuis le chef de l’Etat n’a eu de cesse de désigner Varsovie à la vindicte publique.  Ce traitement particulier dénote avec les déclarations de M. Macron, recevant son homologue égyptien ou au sujet de la situation espagnole, selon lesquelles il ne donne pas de leçon aux autres dirigeants.

A chaque fois que le président a frappé le gouvernement polonais, il l’a trouvé sur son chemin. Toute la presse hexagonale et les réseaux sociaux ce sont fait l’écho de ses réponses qui étaient des uppercuts d’une puissance qu’aucun autre politique français n’avait réussi à porter à Emmanuel Macron. Désormais notre président donne même l’impression d’essayer d’éviter les coups et que c’est la dirigeante polonaise qui cherche l’affrontement.

Ce n’est pas M. Wauquiez ou tout autre politique de droite qui a été le premier à dégainer sur la décision du Conseil d’Etat d’enlever la croix au-dessus de la statue de Jean-Paul II à Ploërmel mais bien Beata Szydlo. Elle a été la première politique d’envergure à prendre la vague du mouvement de protestation contre le retrait de cette croix et lancé sur les réseaux sociaux via le hashtag  #MontreTaCroix. Dès ce samedi elle a déclaré : « Le diktat du politiquement correct - la laïcisation de l’Etat - fait de la place à des valeurs, qui nous sont culturellement étrangères, qui amènent à terroriser la vie quotidienne des Européens.

Le gouvernement polonais fera son possible pour sauver de la censure la statue de notre  compatriote et nous proposerons de la transférer en Pologne (…). »

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