L’actrice austro-suisse de 51 ans Marie Theres Kroetz-Relin, fille de l’acteur et réalisateur de cinéma Veit Relin et de l’actrice Maria Schell, a ouvert à Trostberg, en Haute-Bavière, le premier cinéma charia-compatible d’Allemagne.
Seules les femmes peuvent entrer dans ce lieu qui s’inspire d’un cinéma pour femmes de Kaboul, la capitale de l’Afghanistan, ouvert en mars 2017 alors qu’au cours des quinze dernières années, au sein de cette ville du Moyen-Orient, seuls les hommes étaient autorisés à se rendre au cinéma. Les femmes peuvent désormais y regarder des films en toute quiétude sans être agressées ou harcelées.
Le site Internet d’information pour le sud-est de la Bavière Heimatzeitung publie un article sous le titre « Le premier cinéma pour femme : un espace protégé » au sein duquel est écrit que « la première représentation cinématographique réservée aux femmes de toutes les cultures et nations au sein du cinéma de la ville [de Trostberg] a été, avec 50 femmes et enfants, un grand succès.
Lors de la projection d’un dessin animé, tant les enfants que les femmes venant d’Allemagne, de Suisse, d’Afghanistan, de Russie, d’Érythrée, du Niger, de Somalie, d’Afghanistan, d’Iran, d’Irak, du Pakistan et du Bangladesh ont pris du plaisir.
Cette idée de création d’un cinéma pour femmes est venue à Marie Theres Kroetz-Relin lorsqu’elle était bénévole en tant que professeur dans une école pour l’intégration des migrants. Les femmes qui y suivaient des cours étaient invitées en fin d’année à se rendre au cinéma et seules quelques-unes étaient venues car une femme afghane n’est pas autorisée à se tenir dans un espace clos en même temps qu’un ou plusieurs hommes. »
Elle a ensuite entrepris des recherches et constaté qu’en Allemagne, aucun cinéma réservé aux femmes n’existe.
Alors que, selon Marie Theres Kroetz-Relin, cette initiative vise l’intégration des femmes issues de l’immigration, à accroître la tolérance et à permettre le vivre ensemble entre personnes de cercles culturels différents, elle introduit en Allemagne des pratiques en provenance de pays musulmans arriérés au sein desquels règnent la ségrégation sexuelle et la discrimination des femmes.
L’époque à laquelle les gens de gauche défendaient la libération de la femme est désormais révolue, la gauche caviar boboïsante ayant succombé au mirage du multiculturalisme tombant en extase devant les pratiques importées depuis des cultures extra-européennes.