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david MIEGE
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16 décembre 2017 18:24

 

Souhaitant développer une coopération sur le continent européen tout en s'affranchissant des structures de l'Union européenne, plusieurs dirigeants de la droite souverainiste se rassemblent en République tchèque, sous haute sécurité.

La présidente du Front national Marine Le Pen s'est rendue à Prague ce 16 décembre pour y rencontrer Geert Wilders, dirigeant du Parti néerlandais pour la liberté, Lorenzo Fontana, député de la Ligue du Nord italienne ou encore Georg Mayer du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ). Leur point commun ? 

Leurs partis, souverainistes et opposés à l'immigration, sont alliés au sein de l'Europe des nations et des libertés, un groupe politique du Parlement européen qui plaide pour une coopération entre nations européennes, tout en s'opposant aux structures de l'Union européenne (UE).

Gerolf Annemans, du parti nationaliste belge Vlaams Belang et Marcus Pretzell de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), participent également à cette conférence intitulée «Pour une Europe des nations souveraines». 

Tandis que plusieurs groupements de gauche ont appelé à des rassemblements contre la xénophobie, envisageant notamment de bloquer la banlieue de Prague où doit avoir lieu la conférence, la police tchèque a renforcé ses mesures de sécurité. La conférence de presse a toutefois débuté sans heurts.

Alors que les mouvements populistes et anti-immigration ont le vent en poupe sur le Vieux Continent, la République tchèque ne fait pas exception à la règle. Le parti Liberté et Démocratie directe (SPD) de l'homme d'affaires Tomio Okamura a ainsi bénéficié du soutien de 10% des électeurs lors des dernières élections législatives, grâce à son discours fermement anti-islam et anti-UE. Celui-ci a ainsi gagné 22 sièges au parlement tchèque, qui compte 200 députés. 

La République tchèque, qui s'oppose avec véhémence au système européen des quotas de relocalisation des migrants, a accueilli seulement 12 migrants sur son sol, dans le cadre de ce programme. 

 

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