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david MIEGE
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15 janvier 2018 12:06

Impôts. Alors que le gouvernement martèle à cors et à cris qu'il veut faire baisser les impôts, une nouvelle taxe censée financer les travaux de lutte contre les inondations vient d'entrer en vigueur.

Jusqu'à 40 euros par personne et par an : c'est le montant de la nouvelle “taxe inondations”, votée en 2014 sous Hollande qui est entrer en vigueur au 1er janvier, rapporte Le Parisien. Baptisée « Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations » ou Gemapi, elle doit permettre aux agglomérations de prendre en charge les aménagements liés aux crues (digues, entretien des berges, etc.).

Jusqu'en 2014, la construction de ces infrastructures dépendait de l'Etat. Mais dans la plus pure tradition française, il a décidé, il y a quatre ans, de transférer la charge de la prévention des inondations au élus locaux, sans bien sûr leur donner de crédits supplémentaires. Pour compenser, les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ont obtenu le droit de créer la nouvelle taxe, à condition de s'en servir pour engager des travaux. 200 ont déjà mis en place ce prélèvement, et les autres devraient suivre le mouvement avant la fion de l'année.

Les montants varient selon les régions : dans le Nord, autour de Dunkerque, elle est comprise entre 14 et 17 euros par habitant chaque année ; à la Grande-Motte, dans l'Hérault, le montant est de 5,90 euros, etc.

Au moment où le gouvernement martèle qu'il vaut faire baisser les impôts et rendre du pouvoir d'achat, cette nouvelle taxe est vivement critiquée dans les rangs de l'opposition. De nombreux élus LR s'insurgent en effet d'une taxe qui permet aux EPCI de prélever plus d'argent sur les contribuables,

sans forcément définir quels sont les projets qui seront financés. « Alors qu'il faut justifier de travaux précis liés au risque d'inondations pour voter la taxe, certaines intercommunalités ne s'embarrassent pas, s'inquiète dans Le ParisienAndré Flajolet, vice président de l'association des maires de France. 

Elles l'ont mise en place pour financer je ne sais quel projet. » À celà s'ajoute le mode de prélèvement de cette taxe : il s'agit d'un montant par habitant, ce qui signifie qu'une famille nombreuses aux revenus faibles devra régler plus qu'un célibataire riche. « Ce nouvel impôt n'est ni social, ni juste », se désole encore André Flajolet.

 

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