Alors que des militants végans multiplient les saccages de boucheries depuis plusieurs mois, l’une de leurs porte-paroles croit bon d’utiliser un vocabulaire généralement associé à la Shoah pour dénoncer le traitement réservé aux animaux d’élevage. Elle estime également que l’abattage éthique reste un « viol avec empathie »…
"Il faut absolument sortir de ce génocide systémique qu'est l'élevage" estime cette militante antispéciste pic.twitter.com/E6cLuDmuBk
— GRAND ANGLE (@GrandAngleBFMTV) 27 septembre 2018
Il fallait y penser. Alors que les organisations antispécistes multiplient les actes de vandalisme contre les commerces de bouche, leurs porte-paroles sont de plus en plus dépêchés sur les plateaux de télévision afin de donner un sens à leur message. Au risque de parfois se livrer à des comparaisons très douteuses. Invitée de BFMTV le 26 septembre au soir, la porte-parole du collectif « Boucherie abolition », Solveig Halloin, a notamment comparé l’abattage non-violent des animaux à un acte de “viol avec empathie” de la part des humains.
Durant la même intervention, la militante n’a pas hésité à recourir à un vocabulaire généralement associé à la Shoah, comparant le sort réservé aux animaux d’élevage à de la “déportation”.
Face à elle, le vice-président du syndicat des bouchers-charcutiers traiteurs, Romain Lebœuf, tente d’apaiser le débat en conseillant à son interlocutrice de prendre un anxiolytique. “C’est pas un artisan du meurtre qui va me donner des conseils de détente”, réplique-t-elle sèchement.