La pression migratoire se fait de plus en plus forte à la frontière franco-espagnole, surtout au Pays basque. Le nouveau ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, vient d’indiquer que, pour les Pyrénées-Atlantiques, « les non-admissions à la frontière ont augmenté de 62 % par rapport à l’an passé». La mairie de Bayonne fait savoir, elle, que «chaque jour, 80 à 100 personnes arrivent en ville» par la gare routière.
Pas plus tard que ce mercredi, la municipalité organisait d’ailleurs une réunion afin «d’étudier les possibilités d’hébergements d’urgence» pour ces populations. Au même moment, en Espagne, la polémique vient d’être relancée par une vidéo d’Euskal Telebista montrant des policiers français qui raccompagnent plusieurs migrants «invités» à repartir vers Irun.
Et d’ajouter que là «où on nous demandait, il y a quelques années, d’arrêter 15 irréguliers par mois, il y a maintenant 15 arrestations par... heure».
Selon la même source, près d’une cinquantaine de personnes - principalement des ressortissants guinéens, marocains, maliens et algériens - ont ainsi été interceptés dans la nuit de dimanche à lundi dernier.