Billet d’humeur de Benoit Raysky sur « l’homme blanc en colère »…
Le Monde a découvert un curieux spécimen de la nature : « l’homme blanc en colère ». Une adaptation française du concept américain d' »angry white man ». Rien qu’un spécimen de la nature car le journal n’est pas loin de considérer qu’il ne s’agit pas d’un spécimen humain.
« L’homme blanc en colère » serait plutôt, selon Le Monde, le chainon manquant entre le singe et l’homme. Un animal au front bas, raciste, islamophobe, homophobe, anti-féministe. Très, très éloigné de l’Homo Sapiens. Tel qu’il est dans sa laideur repoussante, il prolifère pourtant comme la mauvaise herbe.
Poussé à ce point-là, la myopie devient de l’aveuglement. L’homme blanc en colère n’a rien en effet contre les droits des minorités précitées.
Ce qui le révolte, c’est d’être piétiné depuis des années. C’est d’avoir été transformé en paria minoritaire par les ayatollahs du politiquement correct. C’est d’être l’objet des fatwas permanentes et meurtrières. Car on le tue souvent, vu qu’il est assimilé à une espèce nuisible. […]