Un lien unit la jeune activiste yézidie Nadia Murad, Prix Nobel de la Paix avec Israël. Avant sa nomination, cette jeune femme qui a été kidnappée en Irak, par la milice terroriste Daech, s’était rendue en Israël. En 2017, selon le site israélien le Monde juif.
Elle y avait appelé son peuple à “s’inspirer” du peuple juif pour “se reconstruire”.
“J’ai toujours voulu venir ici en Israël. Beaucoup de victimes de mon peuple voulaient venir demander l’aide du gouvernement et du peuple d’Israël”, avait-elle expliqué au Jérusalem Post. “Les Juifs sont un exemple pour nous. Nous devons nous inspirer d’eux pour nous reconstruire”, avait-elle ajouté.
Quoique son supplice n’ait duré que trois mois, au bout desquels elle a fui Daech, avec l’aide d’une famille musulmane, Nadia est plutôt choyée, depuis qu’elle s’est installée en Allemagne.
Elle s’est faite la porte-parole du peuple yézidi, sachant que les sévices de Daech avaient ravagé la totalité du peuple irakien.
Selon le quotidien français Le monde, en décembre 2015, elle s’exprime devant le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) et exhorte les gouvernements du monde à prêter attention aux souffrances des siens et en particulier au sort des femmes et des enfants yézidis disparus après avoir été enlevés par l’EI.
En 2016, elle est nommée ambassadrice de bonne volonté de l’ONU pour la dignité des survivants de la traite des êtres humains.
A la fin de 2017, elle reçoit, avec une autre activiste yézidie, Lamia Haji Bachar, le prix Sakharov.
Elle a rencontré d’innombrables dirigeants occidentaux, dont le président français Emmanuel Macron. Elle a même rencontre des stars du football…
Mais ce sont surtout ses activités auprès d"Israël qui sont les plus émouvantes.
En mars 2016, elle avait rencontré les dirigeants de conférence des présidents des principales organisations juives américaines.
Lorsqu’elle s’est rendue en Israël, pour une visite de 5 jours, elle a observé tout le rituel imposé aux visiteurs d'israêl : visite au musée de Yad Vashem qui mémorise l’holocauste.
Elle s’est aussi rendue au Parlement israélien où elle a affirmé « qu’Israël était une lueur d’espoir pour les Yézidis ».