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david MIEGE
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24 octobre 2018 17:02

Après avoir été envoyée sur les roses par la plupart des municipalités – y compris de gauche – du département, Johanna Rolland, maire socialiste de Nantes, se résout à caser à Nantes les migrants qu’elle a « mis à l’abri » aux frais du contribuable – soit quatre millions d’euros payés par les Nantais.

Près de 88 migrants ont déjà été transférés dans l’ancien foyer-logement du Clos Toreau où ils disent se sentir comme chez eux. Et pour cause, le quartier multiethnique abrite déjà une forte minorité de population d’origine africaine. Soixante-deux autres personnes sont mises dans un immeuble de Harmonie Habitat à Saint-Herblain qui devrait être détruit en mars 2019. Les gymnases seront bien occupés jusqu’à fin octobre comme nous l’avons annoncé. Et personne à la mairie de Nantes ne dit rien sur l’avenir de ces migrants après le mois de mars…

Mais pour libérer les gymnases – la pression des associations et des clubs se fait forte et les élections ne sont plus très loin – c’est le quartier résidentiel de Saint Donatien qui va subir la plus grande charge : 179 migrants arrivent dans le bâtiment B19 de l’ancienne caserne Mellinet et 70 seront hébergés dans l’ancienne maison des Œuvres. Elle est mise à disposition par le diocèse de Nantes qui continue à dépenser le denier du culte de ses fidèles catholiques… à destination de migrants en très grande majorité musulmans.

Les Nantais n’ont pas fini de payer : « la Ville de Nantes prend en charge les coûts liés à l’accompagnement assuré par les associations, à l’équipement et au fonctionnement des locaux ainsi que l’alimentation des personnes. Le Diocèse de Nantes met à disposition gracieusement le site de la rue Turpin », précise la mairie dans son communiqué.

Surtout, comme le quartier Dobrée qui avait enduré des mois durant le squat semi-officiel de la rue de Bréa, le quartier Saint Donatien ne voterait pas bien – pas dans le sens de Madame le maire. Qui est nettement plus décidée lorsqu’il s’agit d’évacuer un squat de l’extrême-gauche pro-migrants dans un fief électoral, comme cette salle municipale du quartier des Olivettes.Elle avait été occupée par l’extrême-gauche à la rentrée… à la suite d’une réunion d’une association pro-migrants plus proche de la mairie.

Des riverains très en colère

Cependant, des riverains semblent décidés à ne pas se laisser faire, d’autant que la politique  de Johanna Rolland ne résout rien, bien au contraire : de 30 à 40 migrants arrivent chaque jour à Nantes, soit 1000 par mois, et les squats plus ou moins tolérés se multiplient. L’accueil inconditionnel mis en place par la municipalité nantaise – qui s’en défend – est à terme « intenable » pour Nantes, comme l’a rappelé l’élue d’opposition (PCD) Blandine Krysmann dans nos colonnes.

Nous publions ci-dessous la lettre des riverains qui se suffit à elle-même.

Nantais, habitants du quartier Malakoff / Saint Donatien,

La Mairie nous informe de la venue dans notre quartier de 250 ‘ migrants ’ et de leur prise en charge financière par la Municipalité. Après avoir rappelé que l’hébergement est un devoir d’ État,

la Mairie , qui oublie d’invoquer  un devoir d’État plus essentiel, le contrôle des frontières , insiste sur l’aspect «  provisoire, temporaire » de cette situation . Ce subit besoin de nous informer, bien compréhensible en période pré-électorale, ne rassure pas pour autant le citoyen et l’incite à poser à ses Élus quelques questions supplémentaires :

– Jusqu’à quand dureront, sur le territoire communal, ces ‘déportations’ de réfugiés  à répétition ,  menées avec le plus grand mépris , tant à l’égard des déplacés qu’à celui des populations d’accueil ?

– Combien coûte au contribuable local, déjà fortement sollicité, ce sinistre manège qui lui donne immanquablement l’impression d’être lui aussi baladé ?

– Quels risques sanitaires et sécuritaires fait prendre à la population d’origine la présence de plus en plus  nombreuse de ces groupes d’ individus qu’on nous présente comme « réfugiés » et qui sont étrangement formés en grande partie, de mâles adultes en pleine force de l’âge, et curieusement bien équipés ( smartphones , cartes de crédit , etc. ) Fuient-ils la guerre ou la Justice de leur pays ?

Où sont passés les enfants, les femmes, les vieillards qui représentent traditionnellement les hordes fuyant les zones de conflits ?

– Cette farce humanitaire  consistant à aller chercher sur place les candidats à l’aventure migratoire ( silence total des médias officiels sur ces méthodes utilisées quotidiennement par les  ONG ) a-t-elle  pour but réel de réserver à ceux-ci un avenir d’insertion de qualité, ou ne serait-elle pas plutôt une occasion pour certains de se bâtir à peu de frais une  bonne conscience , et pour d’autres, associations subventionnées innombrables et employeurs indélicats, d’offrir une garantie de ressource pérenne ?

Soyez informés, chers Élus , que cet ensemble de vilaines pratiques auxquelles vous nous associez de fait, porte un nom : Le Trafic ; et que  la population nantaise se fera un honneur de ne pas participer à un tel commerce rappelant les heures les plus noires de son passé maritime !!!

Comité de  Citoyens  Électeurs  Nantais.

Crédit photo : DR
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