En France, la hausse de l’essence n’a été qu’un «prétexte» à un mécontentement plus général émanant en particulier «des Français de souche», et soutenu par «plus de 70 % de la population», a fait remarquer Vladimir Poutine.
Les principales victimes, a-t-il ajouté, sont les «Parisiens de souche qui ont été obligés de partir vivre en banlieue», et désormais contraints d’effectuer des allers-retours quotidiens.
Pour autant, le chef de l’État russe s’est toujours défendu de toute «ingérence» dans les affaires des pays étrangers. «Il ne serait pas correct d’évaluer l’action des pouvoirs français», a ajouté Vladimir Poutine.
Moscou est soupçonné par les autorités françaises d’avoir attisé le mouvement des gilets jaunes, ce que le Kremlin dément fermement.