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david MIEGE
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31 janvier 2019 23:17

Coup de gueule. Le député Charles de Courson a violemment critiqué un article de la proposition de loi sur les casseurs et a dénoncé une “dérive complète”.

Il accuse le gouvernement. Le député centriste Charles de Courson a violemment dénoncé la loi anti-casseurs du gouvernement alors qu’elle est actuellement en débat à l’Assemblée nationale. Comme le rapporte BFMTV, il a pris la parole mercredi 30 janvier contre l’article 2 du texte de loi, qui doit permettre au préfet d’interdire à un individu de manifester. « On se croit revenu sous le régime de Vichy ! » a dénoncé le député. 

« Ce texte est fondamentalement anticonstitutionnel, puisqu’une autorité administrative pourra priver un individu de sa liberté de circuler et de manifester au motif qu’il existe une présomption, ‘des raisons sérieuses de penser […] que son comportement constitue une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public’. Mais où sommes-nous, mes chers collègues ? C’est une dérive complète ! », a-t-il affirmé. 

« Vous êtes présumé résistant, donc on vous enferme »

Des propos qui, sans surprise, n’ont pas manqué de faire réagir les élus de la majorité. Ces derniers ont particulièrement tiqué sur l’évocation du régime de Vichy. Charles de Courson ne s’est pas laissé faire et a maintenu ses propos : « Mais oui, mes chers collègues, je persiste : le régime de Vichy ! Vous êtes présumé résistant, donc on vous enferme.

Mais où sommes-nous ? Réveillez-vous cher collègue ! ». Alors qu’une députée En Marche accusait Charles de Courson d’avoir utilisé les « violons », le député a rétorqué : « Le jour où une droite extrême sera au pouvoir et où vous serez dans l’opposition, vous verrez ! C’est une pure folie que de voter ce texte ! ». 

 

« Je m’adresse aux nombreux collègues de la majorité qui désapprouvent absolument cet article, qui savent que c’est une folie […] Seule une autorité judiciaire peut décider d’une interdiction, sur la base de faits dangereux, après condamnation », a conclu l’élu centriste, sous les applaudissements des députés insoumis et communistes.

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