L’affluence est énorme : près de 150 invités se pressent dans la salle de conférence de l’hôtel à l’invitation du groupe conservateur WerteUnion de la CDU [NDLR : Ce groupe n’est pas reconnu par la CDU qui craint une fragmentation du parti]. Maassen est entouré comme une pop star.
« La situation sécuritaire a été exacerbée par la soi-disant crise migratoire. Un nombre inconnu de membres de l’Etat islamique sont venus en Allemagne. […] »
« En moyenne, il y a encore 500 entrées illégales en Allemagne qui proviennent de pays tiers sûrs chaque jour. En outre, le regroupement familial est motivé par des considérations politiques. Cela représente environ 200 000 migrants par an – qui ont besoin de l’infrastructure d’une ville comme Cassel. 70 pour cent des demandeurs d’asile se trouvent encore sans papiers et sont enregistrés sur la base de leurs propres informations. »
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« A présent, je suis sur la touche. Et je ne ressens pas le besoin de revenir. Si vous en arrivez à la conclusion que l’équipe composée de tels joueurs ne peut pas gagner le match, alors il vaut également mieux ne pas retourner sur le terrain. » Il refuse de commenter les circonstances de son licenciement.
« Les terroristes de l’État islamique continuent de venir chez nous. En 2012, le nombre d’islamistes et de salafistes était de 3800, maintenant il est de 11 500. Actuellement, il y a près de 2200 personnes représentant un danger terroriste qui pourraient procéder à une attaque à tout moment.
Maassen: « Les erreurs de 2015 se répètent »
Maassen considère la question de l’intégration comme étant le plus gros problème.
« Non seulement les erreurs de 2015 se poursuivent, mais elles se répètent quotidiennement. Le principal outil est entre les mains des migrants : S’ils ne veulent pas s’intégrer, tous les efforts d’intégration échoueront. » Il poursuit : « Je pense qu’il est peu probable, je dirais même personnellement absurde, que nous puissions réellement intégrer les personnes qui sont venues chez nous ces dernières années ».
Maassen dresse également un tableau sombre de la situation générale en matière de sécurité. En Allemagne, après la guerre, les gens avaient largement oublié comment « prendre soin de leur propre sécurité ». « L’armée et les autres services de sécurité sont traités avec un certain mépris en Allemagne » a déclaré Maassen.
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(Traduction Fdesouche)