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david MIEGE
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4 février 2019 22:37

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a proposé au gouvernement d’augmenter le tarif réglementé de l’électricité de 5,9% TTC.

En plein hiver et alors que les Gilets jaunes continuent de défiler tous les week-ends, l’exécutif joue la montre et n’appliquera pas la hausse tout de suite. Mais la situation est délicate. Focus.

Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour les consommateurs en ce début d'année 2019. La loi alimentation va provoquer des hausses de tarifs sur des produits alimentaires de grande marque, entre +0,5 et +9,9% selon Le Parisien.

Les tarifs des péages autoroutiers ont eux augmenté de 1,8% à 1,9% au 1er février. Et c'est au tour de l'électricité, qui devrait bientôt coûter (beaucoup) plus cher.

En décembre dernier, Édouard Philippe s'était engagé à geler les hausses des tarifs de l'électricité et du gaz au 1er janvier 2019 pour calmer la colère des Gilets jaunes. Mais le tarif réglementé de l'électricité qu'EDF applique à environ 26 millions de foyers est calculé d'après une formule complexe.

«Le gouvernement, comme la loi l'y autorise, n'appliquera pas ces hausses tarifaires», a expliqué à l'AFP le Ministère de la Transition écologique et solidaire.

Avant d'ajouter: «Il fera ainsi usage des délais prévus par la loi afin de protéger les foyers français, notamment les plus modestes, d'une trop forte hausse […] dans une période de consommation élevée.»

«Tout le monde comprend qu'une hausse des tarifs de l'énergie, en pleine crise des Gilets jaunes, laquelle a démarré avec une hausse du prix du gazole, c'est jouer avec le feu! Non, ce qui me chiffonne, c'est que, en faisant ça, le gouvernement recule pour mieux sauter. Il lui reste trois mois pour appliquer la hausse.»

Quant à ne pas suivre les recommandations de la CRE, cela reviendrait à jouer à un jeu dangereux. Le gouvernement peut-il choisir cette option?

«Non, sauf à risquer une condamnation par le Conseil d'État, avec dédommagement des opérateurs énergétiques et rattrapage des prix. C'est exactement ce qui s'est passé pour les péages autoroutiers.

«Dans les hypermarchés qui se livrent à une guerre des prix ou chez les hard discounters, les hausses pourront être fortes. Or, ce sont ces magasins que fréquentent les Gilets jaunes.

Ce sont donc bien les Français les plus modestes, avec un faible pouvoir d'achat, qui vont payer», a déclaré quant à lui au Parisien Mathieu Escot, de l'association UFC-Que Choisir.

Du côté des automobilistes, les tarifs des péages autoroutiers ont augmenté de 1,8% à 1,9% au 1er février, conformément aux contrats liant les sociétés qui exploitent le réseau et l'État.

les prix à la pompe après des semaines d'accalmie. Les événements au Venezuela et la réduction des exportations de pétrole décidée par l'Arabie saoudite ont entraîné une hausse d'un centime par litre de gazole et de 0,5 centime par litre de sans-plomb 95, sur la semaine du 21 au 27 janvier.

C'est précisément l'augmentation des prix du carburant qui avait mis les Gilets jaunes dans la rue. Pas sûr que les dernières nouvelles sur le front du pouvoir d'achat les fassent rentrer à la maison.

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