"Kamel Daoudi a été condamné pour terrorisme.
Il a été déchu de la nationalité française en 2002.
— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) 24 février 2019
Il est toujours en France, malgré son interdiction de territoire, puisque la CEDH nous interdit de l'expulser." - Charlotte d'Ornellas pic.twitter.com/aooPELWaJN
Il existe un fanatisme des droits de l’homme, quand cette idéologie humanitariste est vécue comme une nouvelle religion. Ainsi, rien n’est plus révoltant que la décision de la Cour européenne des droits de l’homme, qui refuse toujours l’extradition vers l’Algérie d’un terroriste ayant purgé sa peine en France.
Depuis sa libération en 2008, Kamel Daoudi est assigné à résidence aux frais de l’Etat. Après avoir été hébergé à Saint-Jean-D’Angely (Charentes Maritimes), il vient d’arriver à Aurillac (Cantal), où depuis plus d’une semaine la République lui offre l’hôtel.
Le ministre de l’Intérieur n’a pas jugé utile de prévenir le maire, Pierre Mathonier (PS). Dans une lettre à Christophe Castaner datée du 19 février, l’élu dénonce « l’attitude dangereuse qui consiste d’un côté à solliciter les maires pour organiser le Grand Débat National afin d’aider à canaliser la colère qui gronde dans le pays, et de l’autre à les mépriser sur certains autres sujets ».
Le franco-algérien, naturalisé français en 2001, avait été arrêté la même année en Grande-Bretagne dans le cadre du démantèlement d’une cellule d’Al Qaïda. Il avait précédemment fréquenté un camp d’entrainement en Afghanistan.