«La priorité, c'est l'éducation. Je crois que tout passe par l'éducation et par la formation.»
Gabriel Serville, député de la première circonscription de Guyane, considère que le temps des débats doit laisser place à l'action. Il ne répondra pas présent à l'invitation lancée par Emmanuel Macron à plusieurs élus d'outre-mer à venir à Paris le 1er février pour le grand débat national.
En 2018, les États généraux de Guyane avaient fait suite au mouvement social qui avait frappé le département et région. De nombreux débats avaient également eu lieu pour les Assises de l'outre-mer.
Un événement qui «n'a pas abouti à grand-chose» pour le député. Il demande de mettre le paquet sur l'éducation dans un territoire à la population jeune et où le taux de chômage est très élevé.
Formation, délinquance, coût de la vie, développement durable, Gabriel Serville a analysé pour Sputnik France les problématiques guyanaises. Il nous parle également de la loi anticasseurs, qu'il juge «démocraticide» et d'un Président de la République dont «la priorité n'est pas de redorer le porte-monnaie des petites gens». Entretien.