Craignant que les retombées effectives du grand débat national ne déçoivent les Français et ne réinjectent une dose d’amertume aux gilets jaunes, le gouvernement s’emploie, comme Edouard Philippe ce mardi 5 février, à doucher d’éventuels espoirs trop fous.
Espérer, mais pas trop quand même. Au cas où les Français attendraient trop du grand débat national en ligne, qui se trouve dans sa dernière ligne droite avant clôture le 15 mars, le gouvernement se charge déjà de dégonfler la baudruche.
#GrandDebatNational "Le risque déceptif est important… Il faut préparer nos concitoyens à ce que les propositions à la sortie ne seront pas les réponses à toutes les remontées des débats." Crainte d’@EPhilippePM en réunion de groupe #LaREM, ce matin. #DirectAN #GiletsJaunes pic.twitter.com/xMD540nuUj
— Philippe Mathon (@pmathon) 5 mars 2019
(…) Et Brune Poirson de souligner que la marge de manœuvre du gouvernement est réduite : « De toute façon, on n’a pas de baguette magique, ni ce gouvernement, ni les précédents, ni ceux d’après. Il y a des réalités : nous sommes dans un contexte européen, dans un contexte international, dans un contexte budgétaire donné.
Bref, il y a un cadre à respecter et nous ne changerons pas tout du jour au lendemain, sinon, on l’aurait fait depuis longtemps, le plein emploi en France en payant moins d’impôts« .