C'était une question épineuse qui déchirait la classe politique depuis de nombreux mois. La France a rapatrié, vendredi 15 mars, "plusieurs mineurs orphelins et isolés, âgés de 5 ans et moins, qui se trouvaient dans des camps du nord-est de la Syrie", annonce le ministère des Affaires étrangères.
"Ces enfants font l’objet d’un suivi médical et psychologique particulier et ont été remis aux autorités judiciaires. Les proches concernés, qui étaient en contact avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, ont été informés", poursuit le ministère, qui ajoute que "la décision a été prise au regard de la situation de ces très jeunes enfants particulièrement vulnérables".
"S’agissant des ressortissants français adultes, combattants et jihadistes ayant suivi Daech au Levant, la position de la France n’a pas changé : ils doivent être jugés sur le territoire où ils ont commis leurs crimes ; c’est une question de justice et de sécurité à la fois", ajoute le ministère.