Un « livre blanc et noir du terrorisme en Europe » vient d’être publié à l’initiative d’une députée européenne, l’Espagnole Maité Pagazaurtundua, qui dresse la liste des 753 personnes tuées lors d’attentats terroristes entre 2000 et 2018 sur le territoire de l’Union européenne.
L’étude comptabilise également « les Européens qui ont été victimes du terrorisme en dehors des frontières communautaires au cours de la même période« , soit 1115 personnes, qu’il s’agisse de touristes, de travailleurs expatriés, personnel humanitaire, journalistes, agents des forces armées…
En tout, ce sont donc 1868 personnes tuées, âgées de un à 90 ans, qui sont listées dans ce livre, réalisé avec l’assistance de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT). La très grande majorité (1.703 personnes, 91,1%) ont été victimes du « terrorisme djihadiste », avec près de 20% d’attentats suicide.
111 personnes ont été victimes du « terrorisme nationaliste ». Les terrorismes d’extrême droite et d’extrême gauche ont tué respectivement 14 et 13 personnes. Une personne a été victime du « terrorisme animal » (pour 26 personnes, l’origine de l’acte terroriste est inconnue ou sans réclamation). […]
«Les victimes décédées sont la partie émergée. N’oublions pas les blessés physiquement ou psychiquement, soit environ 10 à 20 personnes pour un décès« , a insisté Elisabeth Pelsez, déléguée interministérielle chargée de l’aide aux victimes d’attentats, mardi au cours d’une conférence de presse à Paris. […]