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20 avril 2019 17:59

De la haine sur Internet ? Pas étonnant.

Des toilettes sales, pas de douches, pas d’eau chaude, des meubles pourris, pas de portes verrouillables : les conditions dans les refuges pour sans-abris – jusqu’à douze dans une pièce – sont souvent scandaleuses.

Une nouvelle maison entièrement meublée, des placards équipés de vaisselle, des lits fraîchement couverts, un escadron d’assistants sociaux, de psychologues, de femmes de ménage et de concierges ainsi que des offres d’emploi telles que couture, cours d’allemand et d’intégration avec interprètes : voilà ce que l’Allemagne offre à ses nouveaux citoyens.

 

Traduction partielle de la vidéo (datant de 2015) : Pas d’avenir,  pas d’espoir de retour dans leur patrie, ils nous expliquent que le nouveau but s’appelle Allemagne. « Mon fils est déjà là-bas. Il a appelé, il a reçu de l’argent et un logement. Les Allemands vont construire une maison pour nous a-t-il dit. Bientôt nous serons tous là-bas. […] »

[…]

A Hambourg, les bancs des abribus sont conçus de telle sorte qu’il est impossible de rester plus longtemps ou même de dormir. A Dresde, des barreaux empêchent un matelas de se déployer dans un endroit protégé des intempéries. Dans de nombreux endroits, des arroseurs à eau installés au-dessus des grilles des systèmes de climatisation dégageant de l’air chaud éloignent les personnes qui cherchent un endroit pour dormir. En outre, les entreprises et les villes proposent toujours de nouvelles idées pour éloigner les personnes sans domicile fixe des lieux publics. Ils doivent même payer une amende de 20 euros à Dortmund s’ils sont surpris en train de dormir dans la rue…

Alors qu’il y a onze ans, il y avait encore environ 227 000 personnes (sans-abris), en 2016 ce chiffre est passé à environ 860 000. Ainsi, selon Matthias Günther de l’Institut de recherche Pestel, des millions de personnes pauvres se disputent maintenant un logement abordable. Le gouvernement fédéral se fie uniquement aux estimations du Groupe de travail fédéral sur l’aide aux sans-abri, car il ne sait pas combien il y a réellement de sans-abris dans le pays.

Il n’existe « pas de statistiques nationales officielles sur l’ampleur du sans-abrisme », selon une réponse donnée par le ministère fédéral des Transports, de la Construction et des Affaires urbaines à une requête du groupe parlementaire des Verts au Bundestag. Ce désintérêt est un scandale.

A Bielefeld également, 13 nouveaux appartements ont été construits et même de nouvelles maisons ont été construites sur trois autres sites par une holding municipale de construction (!). En outre, des mesures d’intégration globales sont prévues – pour un « mode de vie durable », comme l’explique Ingo Nürnberger (SPD), chef du service social, à la Neue Westfälische. Les voix critiques qui se plaignent de la construction de maisons pour réfugiés au détriment des besoins des Allemands sont balayées […].

En février deux familles de réfugiés ont pu prendre possession de leur nouvelle maison chic à Burgwedel en Basse-Saxe – construite pour presque un demi-million d’euros, sans compter le coût du terrain. Un lecteur de HAZ [Hannoversche Allgemeine Zeitung] commente ainsi sur Facebook: « Il s’agit ici de 2 maisons jumelées de 110 m2 [pour deux familles syriennes avec quatre enfants chacune ; ndlr] !

Une famille doit payer près de 30 ans pour pouvoir se permettre quelque chose comme ça ! Et il est tout simplement inacceptable que des réfugiés emménagent dans une telle propriété et que l’État paie le loyer exorbitant, parce que même eux ne pourront probablement pas se le permettre ! Personne ne devrait s’étonner que l’afflux de « réfugiés » ne s’arrête pas lorsque des maisons entières sont effectivement construites pour eux et que tout est financé !

Janine F., lectrice de HAZ, a également remarqué la préférence accordée aux migrants : « A Kleinburgwedel, nous avons réalisé un projet de construction d’un million d’euros, financé par l’argent des contribuables. Des familles de réfugiés y vivent actuellement. Malheureusement, il n’y a aucune reconnaissance de la part de la majorité des résidents. Les ordures volent sur le terrain et inévitablement aussi dans les jardins voisins (…), les restes de nourriture jetés dans le jardin, les sofas sur la terrasse. Les portes d’entrée sont également ouvertes en hiver. (…) Les dons de meubles ont été en partie refusés parce qu’ils ne répondaient pas aux exigences. J’étais aussi totalement impartiale, mais en attendant, ça me met vraiment en colère. »

Dans toute l’Allemagne de nouvelles maisons pour les « fugitifs » construits avec les impôts de ceux qui n’en trouvent pas.

Que ce soit à Regensburg avec neuf maisons unifamiliales avec terrasse, jardin et garage, que ce soit à Ulm, à Wiblingen, à Böfingen, à Waakirchen, à Willich, à Neersen, à Schiefbahn, pour n’en nommer que certains : dans toute l’Allemagne, de nouveaux appartements et de nouvelles maisons sont construits exclusivement pour les « réfugiés » et sont financés par les impôts de ceux qui n’en trouvent pas. Udo J., commentateur de HAZ, résume ce qui anime de nombreux Allemands : « Nous sommes un Etat-providence après tout…

Mais pas pour nous, les Allemands, nous ne sommes bons que pour la traite. Et les pauvres doivent bien vivre quelque part. Donc, seulement le meilleur. […] Le maire de Burgwedel, Axel Düker (SPD), a trouvé ses propres mots pour décrire ces réactions citoyennes : « Paroles horribles, ordurières. »

La haine sur Internet ? Ce n’est pas étonnant avec des déclarations comme les siennes…

Compact-online.de

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